Jour 73, Journée d’œuf

Mais non, Benoît et Caro ne sont pas brouillés. Et aujourd’hui ce n’était pas particulièrement dur non plus. Non, c’était plat.

Nous partons avec les premiers rayons du soleil que nous voyons depuis 2-3 jours, histoire de partir du bon pied (et en plus on vient de prendre des Brötchen frais pour le déjeuner, bref, ça commence bien).

Autant on avait eu un a priori positif sur les routes allemandes et les conducteurs autant aujourd’hui cet a priori s’est globalement confirmé : on a passé quasiment toute la journée sur des pistes cyclables bitumées à côté de la route (et même la plupart du temps à une dizaine de mètres sur le côté de la route, avec des arbres entre, histoire de ne pas se sentir dans le trafic, assez faible par ailleurs). Du coup nous roulons dans les forêts une bonne partie de la journée, en croisant de ci de là un lac ou une rivière. Bref, assez parfait comme cadre. Et même quand ils dessinent des tags sur la route, les allemands sont sympa (cf photo : l’amour est partout). Et en plus comme le temps est quasi parfait (un peu de vent par moments, mais uniquement parce qu’en tant que français, on a un devoir contractuel de râler un peu), on se régale vraiment.

Et histoire de conclure en beauté, nous arrivons à un camping en bord de lac, donc nous finissons par une petite baignade avec les derniers rayons du soleil… La pluie d’hier est presque oubliée ^^

Départ : Ortrand (ALL, 01990), Arrivée : Teupitz (ALL, 15755)
Distance parcourue : 128,07km (et comme c’était plat, c’est passé assez vite)

Jour 72, Spider-Caro

Aujourd’hui aura été mouillé. Globalement nous avons passé la journée sous la tente sous la pluie. La tente tient, c’est plutôt positif.

Une éclaircie temporaire en fin de journée nous permet de nous occuper des vélos.

Pendant la soirée, Caro découvre que les jeux pour enfant à côté peuvent être escaladés, et c’est le début d’une longue séance de retrouvailles avec la grimpe…

Sur ce, je vous laisse, demain est une grosse journée…

Jour 71, Caro pète un câble

Bon, aujourd’hui aura été une journée riche en événements, donc préparez-vous à un gros pavé. Je vous conseille de vous installer confortablement, avec une boisson (chaude ou froide, pas de recommandations là dessus). Et du coup l’introduction en elle-même est déjà un pavé…

Étape 1 : La chute du mur. Vu qu’on s’approche d’Allemagne, Benoît a quelques souvenirs de cours d’allemand qui revienne, dont la chute d’un mur célèbre. Lequel? Les souvenirs ne sont pas assez précis. Certainement pas le mur de montagnes qui séparent la République Tchèque de l’Allemagne, lui il est toujours debout et vaillant. Du coup nous avons commencé la journée sur une grosse montée (notamment 2km à 12% au début, un peu rude comme échauffement). Et ça ne doit pas être la chute des mûres non plus, elles sont ramassées avec diligence par les promeneurs… Bref, on ne sait plus trop, en espérant que ça reviendra en allant vers Berlin.

Étape 2 : Le sommet. Il est assez magnifique, menant sur un plateau vallonné avec de nombreuses forêts, mais aussi des champs et des pâturages. On se régale.

Étape 3 : La frontière. Il fallait bien le faire à un moment, et bah c’est fait. Nous sommes en Allemagne. Le passage de la frontière nous a un peu pris par surprise, étant donné que nous n’avons eu que 5km de boutiques en bord de route vantant les cigarettes et alcools tchèques à bas prix, le tout écrit en allemand…

Étape 4 : Explication du titre. Oui, Caro a littéralement pété un câble, celui réglant les vitesses de son vélo. Quand nous étions en pleines collines au milieu de nulle part. Du coup elle était en excès de vitesses, étant bloquée à vitesse maximale. Nous avons localisé un magasin/atelier de réparation dans la ville suivante, à environ une dizaine de kilomètre en descente par la route que nous étions en train de prendre … qui était bloquée pour travaux à un endroit, nous obligeant à un détour, qui montait un peu (pas d’autres choix que de faire les tronçons plus pentus à pieds pour Caro).

Étape 5 : La réparation. Au magasin, ils ont vu le problème, et ont d’abord dit que ça nécessitait de tout démonter, et qu’ils avaient déjà des réparations de prévues jusqu’à la fin du mois (aïe). Ensuite un des gars a dit qu’il allait essayer de bricoler quelque chose. Au bout d’une petite demi-heure, il revient avec le vélo réparé, et moultes explications techniques en allemand qui nous sont (un peu) passées au dessus de la tête. Nous avons par contre compris que ce genre de composants se change traditionnellement tous les 2000km. Hors aujourd’hui on en est à 5000km. Ah oui, on a dépassé le cap (Youpi).

Étape 6 : Traversée de Dresde. Dresde est une grande ville. On a dit quoi sur la traversée de grandes villes? Oui, bah ici ça ne s’applique pas. Nous sommes tout du long sur des pistes cyclables tout à fait correctes (notamment une entrée en ville en bord de rivière fort plaisante). La ville elle-même est aussi (pour le peu qu’on en voit) plus sympathique que ce à quoi nous nous attendions, après une destruction quasi-totale pendant la guerre, et une présence en partie soviétique ensuite. Notons toutefois Strava (l’application qui nous calcule nos trajets) qui veut nous faire prendre un (grand) escalier. Il nous fait le coup à chaque ville, il doit trouver ça drôle. Une sorte d’humour répétitif qu’il est le seul à apprécier (on parle de Strava ici, pas de l’humour de Benoît, que les choses soient claires).

Étape 7 : La suite. Ensuite tout se passe plutôt bien, malgré une ondée passagère, plutôt courte. Nous avançons bien, au milieu de la campagne, sur des routes peu ou pas passantes. Je profite de l’occasion pour dire que les pistes cyclables allemandes sont pour l’instant très bien, et que même quand nous sommes sur la route, les allemands doublent très bien. On aime.

Départ : Chabařovice (CZ, 40317), Arrivée : Ortrand (ALL, 01990)
Distance parcourue : 117,88km (1174m positifs, dont à peu près 75% sur les premiers 11-12km)

Jour 70, Train-train quotidien

Bon, ceux qui suivent savent qu’on part de Prague. Du coup gna gna gna traversée de grande ville gna gna gna. Bref, on s’est pas amusés.

Assez vite après être sortis de ville, on croise l’Eurovélo 7, qui nous fait prendre un bord de fleuve assez charmant. Notre GPS nous fait passer par des chemins plutôt VTT sur une bonne dizaine de kilomètres, mais on s’en sort pas trop mal.

Le titre fait référence aux nombreux trains que nous croisons aujourd’hui. Notamment nous traversons un certain nombre de fois la voie ferrée sans qu’il n’y ait de barrières de prévues. Il faut écouter la sirène du train, et regarder avant de traverser. Et une fois, avant d’arriver un passage du genre, nous entendons une sirène de train. Caro dit à Benoît qu’ils vont devoir s’arrêter, selon toute probabilité. Et là, sort du bord du chemin un tout petit train, un seul petit wagon avec un charme un peu désuet, qui passe bien avant que le duo arrive au passage en question. Petit fou rire.

Mais on ne vous a pas encore raconté le clou de la journée… roulement de tambours tonnerre… Attends attends, de tonnerre? Comme le tonnerre de Brest ou de Prague, on ne sait plus trop? Ah non, un vrai tonnerre d’orage bien comme il faut, ok. Oui, on s’est pris une drache assez violente, accompagnée par moment de grêlons, avec vent violent et tout le tintouin. Et les camions avaient beau prendre de la place pour doubler, ils nous arrosaient quand même pas mal… Lorsqu’ils arrivaient en face on pouvait même avoir le plaisir de l’attente en voyant la vague de projectiles d’eau se rapprocher!

Juste après, histoire de pas avoir trop froid, nous arrivons devant un petite côte. Petite par sa longueur, seulement une poignée de kilomètres, mais c’était à 14% TOUT DU LONG!!! Les jambes ont un peu souffert.

Une fois la côte terminée, nous passons sur les bords d’un lac, où nous croisons tout un tas de petites maisons vraiment sympathiques, à la croisée des fleurs de Slovénie et du soin pour les façades de l’Autriche (sans oublier les nains de jardins). Par contre, un peu avant d’arriver au camping, nous sommes passés dans une ville qui apparemment fut industrielle il y a quelques décennies, mais était dans un état de délabrement assez avancé, plutôt déprimant.

Après cette bonne journée de vélo, on profite d’un repos bien apprécié en s’offrant un apéro avec nos dernières couronnes. Demain, on sera vite en Allemagne! Ja!

Départ : Šeberov (CZ, 14900), Arrivée : Chabařovice (CZ, 40317)
Distance parcourue : 117,24km (726m positifs).

Jour 69, Prague en été …

… eh bien c’est vachement moins violent qu’au printemps.

Du coup aujourd’hui visite de Prague, et majoritairement de son attraction principale, le château.

Un temps siège du Saint Empire Romain Germanique (ça fait presque Serge, pour les intimes), l’ensemble est majestueux. Bon, le château a évidemment subi son lots d’incendies (bye bye l’ensemble des textes de loi et des archives des arbitrages sur les droits de la noblesse, entre autres), mais il aura été reconstruit.

Visiblement, après une triple défenestration ratée (récupérée ensuite par les intérêts religieux locaux), c’est même le point de départ de la Guerre de Trente Ans (paraît-il).

Pour le déjeuner, nous goûtons au goulasch local, sorte de ragoût de bœuf assez proche dans l’esprit de notre bœuf bourguignon (mais comme la Bourgogne en République Tchèque, ça leur parle pas, ils ont repris le terme goulasch).

La cathédrale locale est également superbe, ce qui peut se comprendre au vu de la puissance de la religion catholique à l’époque dans le coin.

Bref, une visite instructive et intéressante, on comprend pourquoi tout le monde le recommande (et visiblement utilise le cadre pour des photos de mariage, deux couples se faisaient tirer le portrait à deux endroits du château, ça attirait l’attention).

La ville en elle-même n’était pas inintéressante, loin de là. J’imagine que les querelles de clocher doivent vite dégénérer ici, la ville étant surnommée La ville aux mille tours et aux mille clochers, faut pas plaisanter avec ces choses là.

Sur ce, même si ce n’était pas la pause la plus reposante, nous voilà fin prêts à reprendre la route demain !

Jour 68, Qui part à la chasse …

… laisse une superbe cabane d’observation pour prendre son pique-nique.

Mais commençons par le commencement. Nous commençons la journée par une colline, pour changer. Hmmm? Ah, non désolé, j’ai mal compris, nous commençons la journée en passant dans la ville de Kolìn, la journée étant elle vraiment plate (eh oui, il semblerait que juste avant d’arriver hier, nous ayons quitté la zone vraiment bossue).

Nous croisons la véloroute 4, qui nous fait prendre un chemin de halage très calme, parsemé de quelques bars (et de buveurs de bière dès 10h du matin, impressionnant).

Sinon, fait notable, il ne fait pas trop chaud, grâce à la présence de nombreux nuages.

Comme indiqué en introduction, nous déjeunons dans une cabane d’observation de chasseur (pas d’animal en vue hélas, mais un coin très sympa et atypique).

Après une relativement petite journée encore, nous arrivons à Prague, dans un petit camping sympa en périphérie (mais avec une liaison métro jusque au centre, ce qui nous permettra de visiter facilement demain, sans craindre pour nos vélos). Petit élément étrange, le camping est attenant à une volière d’oiseaux exotiques, qui font un toucan boucan de tous les diables pendant l’après-midi. L’avantage aussi d’arriver tôt est que l’intégralité de nos tâches de jour de pause sont déjà expédiées, nous pourrons vraiment profiter de Prague demain.

Départ : Kutná Hora (CZ, 28401), Arrivée : Šeberov, 14900)
Distance parcourue : 86,77km

Jour 67, On tombe sur un os

Aujourd’hui, petite étape. En effet nos hôtes dans le camping d’hier nous ont recommandé la petite ville de Kutna Hora, ancienne mine d’argent d’importance (un tiers de la production européenne à l’époque, merci Wikipédia). Une fois que la mine a perdu de son importance, il ont commencé à payer par (T)chèque…

Du coup le but est d’arriver au camping tôt, pour pouvoir visiter le reste de la journée.

Nous partons relativement tôt, même si au nord là où nous sommes, partir à 8h30 veut quand même dire avoir le soleil haut, qui commence à taper (quelle violence). La région reste globalement la même que lorsque nous sommes arrivés, à savoir pas mal de collines, mais le fait d’être reposés et de savoir que la journée est courte rend les choses supportables (et en plus nous passons par des petites routes, ce qui fait que nous n’avons pas de camions fous aujourd’hui). Bien que les routes ne soient pas de bonne qualité elles restent praticables, et le paysage sur la selle est charmant : il alterne entre champs et bois en passant ponctuellement par de petits villages.

Au hasard d’une pause sur le coin de la route dans la forêt, nous rencontrons une Tchèque très sympathique, âgée et très volubile. Elle a l’air enchantée de nous voir avec nos vélos, mais comme elle parle tchèque, nous n’avons pas la moindre idée de ce qu’elle essayait de nous communiquer.

La route est encore et toujours bordée d’arbres fruitiers. C’est dommage que les cerises soient passées et que les pommes ne soient pas encore mûres…

Nous arrivons donc à notre étape du jour, non sans un détour non prévu : le pont au dessus de la voie ferrée qui est juste à côté du camping est fermé pour travaux, du coup nous devons faire un détour de plusieurs kilomètres. Pour ceux qui ont révisé leur mythologie, ça nous a fait l’effet de Tantale, avoir le camping à 300m, mais finalement si loin et inaccessible…

Bref, nous y voilà, visitons donc les monuments locaux. Eh bah nous ne sommes pas déçus. L’une des attractions majeures est un ossuaire de la Renaissance, dans lequel un moine local a décidé de faire des ornements à partir des ossements. C’est une ambiance très étrange, mais c’est plutôt réussi. Nous visitons aussi l’église (cathédrale? nous ne sommes pas sûrs) à côté, magnifique, avec une exposition d’icônes dans les combles.

Départ : Červená Řečice (CZ,39446), Arrivée : Kutna Hora (CZ, 28401)
Distance parcourue : 74,29km (977m positifs)

Jour 66, Champignons

Comme indiqué pour l’article d’hier, on prend un jour de repos supplémentaire.

En fait, ça paraît un peu incongru, mais dans nos jours de pause on a pas mal de (petites certes, mais nombreuses) choses à faire, entre faire le linge, chercher les campings pour les jours suivants, faire les itinéraires correspondants, entretenir les vélos… Bref, même si ces jours là sont quand même plutôt calmes, on n’est pas complètement tranquille pour autant.

Et on avait envie d’une journée où on n’aurait vraiment rien à faire (même si je suis en train d’écrire le blog, mais pour l’instant c’est plus un plaisir pour moi qu’autre chose).

Du coup on reste un jour de pause de plus, voilà.

Et on part faire un tour un peu plus long dans la forêt du coin. On trouve même quelques framboises et champignons comestibles (des bolets), mais on n’est pas trop équipés ni motivés pour les cuisiner correctement, donc on ne prend pas les champignons… On trempe nos pieds dans la rivière à un endroit où l’eau est plus passante et on profite du paysage un instant. On a l’impression de vrais petits Elfes/Lutins rieurs. La forêt, ça vous gagne ! Comment ça c’est pas ça la devise ?! Aux échecs cette ponctuation signifie quelque chose comme coût douteux/intéressant, autant en est-il de notre humour j’imagine.

Coïncidence étrange, Caro dit à un moment « Il y aura bien un pont fait de deux troncs d’arbres pour traverser la rivière, non ? ». Et après, on tombe effectivement dessus (photo, rires).

Le camping est calme, à tel point qu’on a aperçu une souris, un petit serpent et un lapin non loin de la tente. Caro est toute triste de ne pas avoir vu le lapin…

Du coup on lit, on glande, on ne fait rien… Et ça fait plaisir. On grattouille les oreilles des 3 chiens du camping, le chat, lui a plus envie de mordiller, on va le laisser tranquille hein !

On profite de ce cadre à fleur de forêt/rivière, de la piscine, de la table de ping pong (victoire Benoît, assez largement…) et des bières qui coûtent la modique somme de 1,5€ la pinte.

A demain, pour un retour en selle, le vélo commence déjà à nous manquer, on a hâte !!  o/.

Jour 65, Repos, à l’ombre des arbres

Bon, bah le camping dans lequel on est arrivés est vraiment sympa, à l’ombre des arbres quasiment toute la journée (on a fait gaffe à la position des arbres pour placer la tente), et il est à l’orée d’un bois dans lequel coule une rivière. Bref, on se repose dans un cadre idyllique. Après avoir fait les différentes tâches des jours de repos, on va faire un tour dans les bois. Si il n’y avait pas les moustiques ça serait parfait (mais il n’y en a pas trop, donc on est pas loin du compte).

On est tellement bien qu’on décide de rester un jour de plus.

Jour 64, Le plat pays … ou pas

Grosse journée aujourd’hui. Le premier défi est de trouver un distributeur de monnaie, histoire de pouvoir se débrouiller avec de la monnaie locale (la couronne, d’où le titre d’hier). On galère un peu, on en trouve un, on retire de l’argent, et ensuite on en voit PARTOUT, c’est quand on n’en a plus besoin qu’on en voit le plus.

Ensuite on entre vite dans le vif du sujet : aujourd’hui est vallonné. VRAIMENT vallonné. La scie est allée chez le dentiste, et ses dents sont assez assez notables sur le chemin : ça monte, ça descend, ça remonte, etc…

Question route, on alterne entre petite route de campagne bordée d’arbres fruitier et nationale assez fréquentée, avec de nombreux travaux. Les travaux en soi, on n’a rien contre, mais la circulation alternée avec des feux fait pour que ce soit juste bon à un rythme de voiture, dans des montées, c’était vraiment pas cool. C’était même très limite par moment (on a eu trois passages comme ça), entre les camions qui doublent sans vraiment avoir de place/marge, ou les moments où on doit se coller sur le côté de la route pour laisser passer les voitures qui viennent en contresens.

Bref, la journée aura été usante, tant physiquement avec les montées que mentalement, avec les passages sur routes (trop) fréquentées. Question attitude au volant, les Tchèques semblent plus proches des Italiens que des Slovènes, hélas…

Notons toutefois l’endroit où nous nous arrêtons pour manger, en photo, très sympathique, visiblement installé avec les deniers européens (sans ironie, en voyant ce genre d’équipement, je me suis dit que les impôts, c’était bien).

Et sinon les paysages, comme en Autriche et en en Slovénie, sont superbes, quand on est sur des routes suffisamment petites pour en profiter. Les maisons sont également très belles (le jour où on achètera, ça ressemblera à un hybride étrange entre tous les styles architecturaux rencontrés, Caro a plein d’idées).

La journée finit sur une descente assez longue (youpi!!!), qui nous amène à un camping super sympa, dans la forêt en bordure de rivière, où nous resterons au moins un jour, histoire de reprendre des forces, et de nos remonter un peu le moral…

Départ : Znojmo (CZ, 67181), Arrivée : Červená Řečice (CZ, 39446)
Distance parcourue : 130,37km (1667m positifs, jamais vraiment plus de 50 à la fois…)