Jour 52, Allez viens, j’t’emmène au vent

Aujourd’hui, nous avions de grandes ambitions de kilomètres, avec un camping repéré à 128km. Hélas, les éléments se sont ligués contre nous…

Déjà pour commencer la pluie, qui devait terminer vers 8h s’est arrêtée à 10h passé, du coup on est partis avec deux bonnes heures de retard sur nos horaires habituels. Et ensuite on a eu le vent en face (ou trois quarts face, selon notre direction) TOUTE LA JOURNÉE!!!! (je suis même obligé de hurler, sinon avec la force du vent, on n’entendrait rien).

Pour ne rien arranger, nous partons sous une petite pluie pas excessivement intense, mais avec de grosses gouttes tout de même, et les routes que notre itinéraire nous a fait prendre étaient larges et fréquentées (surtout aux alentours du pont de Venise). Bref, ce n’était pas notre meilleure matinée.

Après le déjeuner, nous avons pris un café dans un bar/resto de bord de route. Le soleil s’est levé. Le vent … est resté (c’était pas clair les majuscules plus tôt?). Mais le moral revenu au beau.

Voyant que nous avancions lentement, nous nous sommes décidés pour un camping plus proche, ce qui nous permettait d’arriver à une heure décente.

Les commentaires de tête sur internet à propos du camping sont un peu inquiétants ceci dit : propriétaire désagréable, à la limite de la grossièreté, …

Eh ben on a été servis. Nous étions à peine arrivés qu’il nous a indiqué qu’il y avait 35% de réduction pour les cyclistes, que l’électricité + le wifi + le court de tennis + la piscine étaient inclus dans le prix, qu’ils organisaient une fête le lendemain soir où il y aurait du poisson de cuisiné. Bref, un vrai scandale. Nous étions à deux doigts de partir tout de suite, avant de remarquer qu’il y avait un ou deux moustiques. Sérieusement, il y pense, aux gens qui veulent râler? Non? Intolérable… On leur infligera notre présence demain toute la journée pour la peine.

Départ : Venezia (IT, 30176), Arrivée :

Distance parcourue : 102,60km

Jour 51, Voir Venise…

… Et c’est tout, on a eu notre dose de catastrophes pour un moment. Et puis on est juste à côté, mais on l’a pas vue la ville en plus, alors je sais pas pourquoi vous vous excitez comme ça.

Aujourd’hui, ça redémarre tranquillement, histoire de voir si Benoît est vraiment remis. Malgré une descente assez abrupte au début, qui nécessite de trouver une position confortable pour la main droite tout en étant capable de freiner, tout se passe comme sur des roulettes.

Le début de la journée se passe sans grands événements, sur des routes à la fois ni trop grandes pour en être inconfortables, ni suffisamment petites pour en être agréables.

L’après-midi, après un passage pas doux à Padoue, on rejoint un canal fort charmant, qui nous rappelle nos débuts dans cette aventure (Ah, les canaux bretons !). Ce canal ne réduit pas trop la température (tropicale), mais les routes et chemins autour sont paisibles, ça fait plaisir. Nous croisons de nombreuses énormes propriétés, avec des statues  massives encadrant les portails, de partout (on sent qu’on arrive dans une région particulière). Un petit jardin en mosaïque dénote dans le paysage et nous rappelle notre séjour à Philadelphie où nous avions eu l’occasion de visiter le Magic Gardens : un sympathique jardin en mosaïque.

Nous arrivons en fin d’après-midi dans un camping qui malgré sa situation touristique assez avantageuse est plutôt bon marché. La météo indique de la pluie cette nuit, en espérant que ce sera assez pour faire baisser les températures…

Demain notre périple continue en Italie, direction, la Slovénie !

Départ : Verona (IT, 37129), Arrivée : Venezia (IT, 30176)
Distance parcourue : 116,08km

Jour 50, Vérone, la romance en plus

Aujourd’hui, jour de pause à Vérone, et ça se passe mieux que la veille.
Caro interdit tout tâche d’entretien/nettoyage à Benoît et se charge de faire tout le boulot (Benoît ne sait pas trop ce qu’il a fait pour mériter une Caro pareille).

Nous profitons du camping qui est superbement situé et aménagé de manière confortable et charmante, dans un bois sur une colline qui surplombe la ville (la photo est prise depuis notre emplacement). C’est aussi relativement calme (l’article est écrit au son d’un violoncelliste qui s’entraîne. Il y a quelques pains, mais largement pas de quoi ouvrir une boulangerie).

En milieu/fin d’après midi nous faisons un tour en ville (quand il fait moins chaud). Nous allons (forcément) voir les maisons respectives de Romeo et Juliette. Benoît, qui était venu 2 jours il y a une éternité en famille, ne se rappelle de rien, à part d’avoir demandé (et obtenu) de pouvoir avoir une glace (les fameuses glaces italiennes). On voit que ça laisse des souvenirs d’emmener ses enfants en voyage… Ah si, en passant devant l’arène, les souvenirs reviennent un peu (tout n’est pas perdu). Nous achevons notre petit tour en ville par une petite bière fraiche sur les quai de la rivière, à l’ombre.

Demain, fin de la pause enchantée et retour à la route (Benoît a juste interdiction de se re-cogner la tête, ordre du médecin, et plus important, ordre de Caro).

Jour 49, On pédale Ospedale

Aujourd’hui, après la grosse journée d’hier, nous avons prévu une journée un peu plus paisible. Les deux aventuriers sont hagards (quoi il prennent le train maintenant? chut, retourne dormir…) après avoir passé une partie non négligeable de la nuit à chasser les moustiques. Nous avons même décidé de raccourcir notre journée de vélo vers 2h du matin…
Les premiers kilomètres sont tranquilles. Dans un petit village, nous voyons une curiosité locale : des mannequins en paille à tous les coins de rue. Très étrange mais pas sans un certain charme.

En parlant de charme, nous déjeunons à Vérone, où Benoît pensait acheter un petit magnet souvenir (ils sont célèbres les aimants de Vérone). Tout à ses réflexions magnétiques, en train de se préparer un sandwich, il a un moment d’absence. Le couteau posé sur sa cuisse commence à tomber. Il essaie de le rattraper, et se le plante dans la paume. Arg. C’est relativement profond, et douloureux. Pendant que Caro regarde ailleurs, en train de chercher frénétiquement les affaires de soin, il en profite même pour tomber dans les pommes, passant d’une position assise pourtant confortable à une position tête la première par terre nettement moins agréable. Déjà que Caro s’inquiétait pour l’état de la main, on n’est pas passés très loin de la panique (la panique du pique-nique, ça fait titre de mauvais film d’horreur). Il faudra un certain temps pour stabiliser la situation, Benoît allongé sur le banc, Caro en train de désinfecter/bander les plaies (parce que oui, en plus d’une entaille à la main, Benoît a récupéré des égratignures assez spectaculaires sur le front en tombant, il ne fait pas les choses à moitié). Benoît a donc pu constater de première main (Ha. Ha.) que le couteau offert par ses collègues est de première qualité.

Du coup hors de question de faire la soixantaine de kilomètres prévus l’après-midi, on dort sur place.
Il y a un camping pas loin, et après s’être assurés (spécialité de Caro) que Benoît s’est à peu près remis de ses émotions et est en état de faire le déplacement, nous nous y rendons.

Une fois la tente posée, direction une pharmacie pour avoir un avis professionnel sur l’état de la main. Le verdict est sans appel, la pharmacienne nous dit qu’il va falloir suturer, et nous indique l’hôpital public avoisinant. C’est exactement l’idée romantique que nous nous faisions d’une ballade à Vérone, une visite des urgences.

Après un peu d’attente, Benoît est face à un docteur qui parle peu anglais, et avec un accent à couper au couteau (Ha.Ha.) à qui il explique rapidement ce qui s’est passé. Le verdict est sans appel, ce n’est pas assez profond pour justifier une suture, une désinfection en règle (effectuée de manière … vigoureuse par l’infirmier en charge des soins), des pansements et une obligation de rester un moment en observation suite à la chute sur la tête. La durée initiale prévue était de 6 heures, mais en apprenant que les faits dataient déjà de quelques heures (le temps de reprendre les esprits, d’aller tranquillement au camping, de s’installer, de prendre une glace (pas mauvaise du tout) en attendant que la pharmacie réouvre, d’aller à la pharmacie puis à l’hôpital et d’attendre son tour, le temps passe vite quand on s’amuse), il réduit ce délai à une heure (on vous appellera dans une heure pour vérifier que tout va bien). Benoît retourne voir Caro en salle d’attente commune (en l’indiquant au médecin, pour savoir où le trouver). Au bout de deux heures, en s’enquérant de la situation, Benoît voit enfin le docteur, qui lui permet de partir (tout en lui indiquant que comme l’état n’était pas urgent, il allait falloir payer une partie des soins).

Il est presque 20h, et nous sommes affamés et exténués. Nous décidons donc de manger en ville, où nous découvrons que deux spécialités locales semblent être la polenta et la viande de cheval. Au risque de nous aliéner une partie de notre lectorat, c’est plutôt bon. Benoît revoit rouge, mais c’est juste du vin cette fois. Ouf.

Du coup tout va bien, mais la journée aura été forte en émotions. Donc désolé pour le ton un peu sérieux, qui tranche (Ils vont se lasser non? Non? Ok) un peu avec la légèreté qui règne habituellement ici…

Départ : Porto Mantovano (IT, 46047), Arrivée : Verona (IT, 37129)
Distance parcourue : 53,53km (c’est sûr que c’est pas très impressionnant sans l’histoire derrière…)

Jour 48, Les jambons sont performants

Oui, aujourd’hui, on aura avalé des kilomètres (en même temps, vu notre dépense énergétique, on peut se le permettre).

Nous commençons la journée tôt, au frais (il y avait des nuages, très agréables). Notre parcours d’aujourd’hui passe majoritairement par des petites routes (avec des petits passages par des grosses routes, mais heureusement pas trop longs, ni nombreux), bref on était à fond.

Le soleil s’est levé un peu après midi, et a commencé à faire cuire les jambons qui nous servent de jambes, et ça tombe bien, c’était quand on passait à Parme (ville avec de nombreux cyclistes, mais comme eux aussi conduisent à l’italienne, c’était un joyeux chaos au moindre feu). C’est aussi une des rares villes où les pistes cyclables en bord de route durent plus de 100m (certaines villes c’est fou, il y a une piste qui s’arrête au bout de 100m, avec entre temps 3 bateaux et autant de céder le passage, on se sent accueillis…), bien que parfois un peu défoncées.

L’après-midi continue chaudement, mais sur des routes toujours aussi charmantes, et du coup notre motivation reste intacte, et nous avançons à  un rythme soutenu (premier jour où notre vitesse moyenne est supérieure à 20km/h).

Nous faisons une pause goûter en début d’après-midi, pour profiter d’une viennoiserie et d’un café/cappuccino (la photo d’hier, mais il faut avoir de la mémoire).

Juste après cette pause, nous traversons (pas pour la première fois, mais certainement pour la dernière) le Pô. Juste après nous traversons des forêts. Vertes. Fraîches.

Le soir nous avons froid, et nous enfilons nos Mantoue. En fait non, il va falloir attendre encore quelques heures avant que ça devienne supportable… Nous arrivons dans un agro-camping, avec un comité d’accueil nombreux et bourdonnant, mais on commence à avoir l’habitude (et le spray).

Départ : Rizzolo (IT, 29017), Arrivée : Porto Mantovano (IT, 46047)
Distance parcourue : 151,23km (record pul-vé-ri-sé, on s’est récompensé avec un jus de pêche en arrivant)

Jour 47, Sommeil de plomb

Bon, la connexion là où on était en pause était vraiment mauvaise, du coup l’article arrive un jour plus tard (on vous aime, mais y’a des limites à la patience humaine, d’autant qu’on a besoin d’internet pour calculer nos trajets avant).

La journée aura commencé tard. C’est l’avantage des jours de pause, on fait des grasses mat’ en se levant à au moins 8h30…

Sinon sur la journée quoi dire, à part que nous avons été des anti-tournesols, à tourner en fonction du soleil pour rester à peu près à l’ombre…
La soirée, plus fraiche, aurait été très agréable s’il n’y avait pas eu tous les moustiques. Ils sont viru mais pas lents du tout les sacripants…

Bref, une journée tranquille (la photo date du lendemain, mais résume bien les choses), dans un camping tranquille (très fleuri, tenu par une dame charmante. La tranquillité est à peine perturbée par des occupants qui chantonnent en vaquant à leurs occupations, y’a pire comme bazar), bref, une bonne journée de pause comme on les aime.

Jour 46, Soleil de plomb

Vous voyez un nuage sur cette photo? Nous non plus. Et ça a été comme ça toute la journée.

Aujourd’hui grosse étape. Comme en Espagne, les campings ne sont pas super denses dans cette région de l’Italie, du coup nos étapes sont dictées par l’emplacement des campings.

Je disais donc grosse étape, dans la plaine au sud d’un fleuve dont je ne me souviens jamais du nom, pas de Pô… Côté routes, nous alternons entre grosse routes désagréables et petites routes charmantes.

Les maisons italiennes affichent régulièrement  des couleurs vives et chaudes qui ne font qu’ajouter à la beauté des paysages de campagne. Les églises sont également colorées et leur clocher affiche de temps en temps des éléments travaillés minutieusement qui sont un régal pour les yeux. Pour vous donner un exemple d’églises colorées, on a même croisé dans le dernier patelin un église dont les murs extérieurs étaient roses.

Nous avançons à bon rythme, mais il faut bien, le camping fermant à 19h.

Les champs à côté desquels nous passons sont en pleine effervescence, c’est la période du foin ici apparemment, il faut donc (pour ceux qui sont prêts) faire les bottes, ou (pour les autres) aérer son foin pour qu’il sèche (je suppose).

Au détour d’un virage nous croisons successivement une « via Annibal Barca », et une statue d’éléphant, ce qui suggère une bataille antique à cet endroit.

Nous croisons aujourd’hui (samedi oblige) beaucoup plus de cyclistes que les jours précédents, qui saluent tous d’un geste de la main, ceux-là. Certains automobilistes font de même.

Petite remarque à part sur l’usage du klaxon ici en Italie. La plupart du temps (quand ça nous concerne), ce sont les camions et bus qui nous indiquent qu’ils sont derrière, et qu’il faut tenir notre droite (et un klaxon de camion juste derrière, ça surprend, et ça rend sourd). On a évidemment droit aux râleurs de service qui pensent que la route devrait être réservée aux voitures, et sinon ce sont les gens qui nous font coucou (comme en Espagne, très sympa).

La journée est longue disais-je, et en plus avant d’arriver, il faut gravir un (petit) col, qui fait mal aux petites gambettes…

Départ : Valmadonna (IT, 15122), Arrivée : Rizzolo (IT, 29019)
Distance parcourue : 139,65km (584m positifs, en bonne partie à la fin) : notre record !!!

Jour 45, La lumière des phares

Aujourd’hui, il faut finir la pause (hélas, mais en même temps on avait hâte de s’y remettre).

Du coup, on prend plein Est.

Le début de la journée est très urbain, l’agglo de Turin est immense, et il nous faut bien 35km avant de nous retrouver dans des beaux paysages (comme la photo en haut).

Une fois bien lancés, on se fait plaisir. Les routes ne sont dans l’ensemble pas trop grosses, même si les italiens sont capables d’ignorer les limitations sur n’importe quelle route (et les routes sont en vraiment moins bon état qu’en France, y’a pas photo).

Du coup, à force de râler en vain, nous passons à Asti.

Juste avant Asti nous passons à Croquettes Crocetta. Où, cela tombe sous le sens, des chiens nous accueillent par de joyeux aboiements joueurs (comme nous sommes bien élevés, nous y répondons !). Et quand la majorité des maisons dont l’entrée est ornée de statues sont des lions, à Crocetta ce sont des chiens! Normal…

Le titre? C’est parce qu’on a mal estimé nos distances, et qu’on est arrivés de nuit, éclairés par les phares des voitures…

 

Je rigole, pas de panique. C’est juste que notre ville étape est juste à côté … d’Alexandrie !!! (Tou-te-s en chœur : Les sirènes du port d’Aleeeeeeeeeeexandrie … C’est bon, vous avez Claude en tête? Bon, ok, j’arrête).

Nous arrivons donc le soir devant un grand camping, et nous devons poireauter une bonne demi-heure avant que quelqu’un arrive à la réception (ils sont tranquille avec les horaires les italiens). Du coup, on crève de faim (J’ai plus d’appétit, qu’un barracuda (haha, désolé, cette fois j’arrête vraiment)).

Départ : Caselette (IT, 10040), Arrivée : Valmadonna (IT, 15122)
Distance parcourue : 127,26km

Jours 43 et 44, Après la pluie, le beau temps

Voilà, hier aura été assez inintéressant. Il a plu, un peu, toute la journée. On est restés à l’abri, toute la journée. On a lu, toute la journée. Je pense que ça mérite plus une mention ici qu’un vrai article, non?

Bref, aujourd’hui, le soleil brille.

Et …

On a eu de la visite !!!!!!!!! La maman et la sœur de Benoît ont fait le déplacement dans la journée, depuis la Savoie :).

Du coup, au programme, après avoir discuté et partagé un excellent jus de pomme (bio, artisanal, délicieux, bref, vous voyez le topo), nous sommes allés piqueniquer près d’un étang pas loin (où il était interdit de balneazioner, ça vous fait une belle jambe, hein?).

L’après midi, on est allés visiter le musée du cinéma à Turin, dans lequel nous étions allés il y a de ça bien des années, mais ça fait toujours du bien une piqure de rappel.

C’est toujours sympa de passer du temps en famille, et puis ça change agréablement de la routine du vélo quand même.

La journée se sera arrêtée trop vite (c’est toujours comme ça, non?), et une fois de retour au camping, et seuls, nous sommes allés nous réfugier (du soleil cette fois) pour profiter d’un peu d’ombre en prenant un petit chèvre sec apporté par plus tôt (bio, artisanal, délicieux, vous connaissez la chanson :)), le tout en vous concoctant une petite surprise !! Si vous regardez la page d’accueil de près, vous verrez qu’on a rajouté une page, qui liste nos tronçons les plus agréables, si vous voulez suivre nos pas…

Jour 42, Cruelle déception…

… la météo italienne est aussi peu fiable que la météo française.

En effet, la météo nous promettait de l’orage (oui, oui, on l’a faite la blague sur Le Cid, pas la peine d’espérer la revoir) et de la pluie pendant toute l’après-midi.

Alors déjà que pendant la journée on a eu du soleil sur la route (qui roulait très bien, on a battu notre record de vitesse journalière), et bien même en arrivant on n’y a même pas eu droit (déception, comme on vous disait).

On y a presque cru en arrivant à environ 40km de Turin, quand on a commencé à voir les gros nuages noirs à l’horizon; on y a presque goûté à 20km de Turin, quand on a senti quelques grosses gouttes. On s’est équipé comme se doit, et on a bravement continué … tout ça pour voir le nuage avancer en même temps que nous, et on n’a eu que quelques gouttes intermittentes (beau spectacle des éclairs cela dit) jusqu’au camping, un peu au dessus de ravioli Rivoli (ça se sent que le repas est en train de cuire?), où on a pu planter la tente au sec.

Bref, une journée horrible.

Départ : Priero (IT, 12070), Arrivée : Caselette (IT, 10040)
Distance parcourue : 122,95km (602m positifs)