Jour 21, Le monde est petit (mais il faut quand même avoir les jambes pour le parcourir)

Aujourd’hui, on part tôt, avec une centaine de kilomètres devant nous.

La matinée nous voit suivre un canal puis un aqueduc, avec de très beaux champs (notamment les champs de blé sont pleins de coquelicots, c’est magnifique) et de nombreuses éoliennes. Un vrai retour aux sources de la nature ! On croise deux lapins (miam dit Benoît, c’est mignooooon dit Caro, conflit (de canard) qui n’est pas prêt de se résoudre). Les routes sont désertes, et bitumées (le vrai rêve).

On peut se rendre compte en passant dans quelques patelins que les espagnols n’ont pas la même notion de gastronomie que nous, et n’hésitent pas à écrire Resto sur leurs poubelles…

Sinon, la région dans laquelle nous sommes est très agricole et rurale, mais doit avoir malgré tout le taux de natalité le plus élevé d’Espagne, vu le nombre de cigognes rencontrées (voir photo, avec des bons yeux).

Nous arrivons en fin d’après-midi dans un petit camping dans un petit patelin, pour apprendre que les seuls autres occupants sont des bretons, des finistériens passionnés d’ornithologie qui nous montrent des bébés cigognes avec leur longue vue. Le camping est très calme, raisonnablement ombragé, les oiseaux chantent (surtout à cause de la présence voisine d’un chat, nous apprennent nos compagnons de soirée), les chiens aboient et les chats miaulent, bref, le cadre parfait pour prendre un jour de pause…

Départ : El Temple (ESP, 22281) , Arrivée : Almunia de San Juan (ESP, 22420)
Distance parcourue : 107,29km

Jour 20, Mais pas vain

Aujourd’hui, on teste le parcours aux petits oignons de Caro, pour atteindre un camping à environ 110km (les campings étant rares dans la région, on crée l’étape en fonction des campings disponibles, plutôt que de partir dans la direction qui nous intéresse, et de voir quel camping est dans le coin le soir). Nous quittons également la zone vaguement basque, très vite les villes n’ont plus deux orthographes.

Il fait beau d’entrée aujourd’hui, et malgré la chaleur nous avons roulé deux cols…

La chaîne de collines qui nous sépare de la grande plaine étant passée, nous pouvons commencer à avancer, tout droit, sur de la bonne route. Le paysage est magnifique, les collines semées d’éoliennes (j’espère qu’on les voit sur la photo). Les paysages font penser à la vallée du Rhône autour de Valence. On voit des champs de blé onduler (les vaches aussi), bref on se régale.

La petite urgence médicale de la journée s’est déroulée vers 15h, lorsque Benoît s’est précipité vers la trousse de secours, et avaler en vitesse un cachet … de calcium, très bon calmant en cas de crise allergique.

Peu après, nous avons flirté (sans infidélité) avec un petit nuage de pluie, que nous avons rencontré, quitté, retrouvé, et ce 3 ou 4 fois.

Juste avant d’arriver à notre étape, El Temple, pas très loin de sale gosse Saragosse, une bonne partie de la plaine autour de nous est frappée par des orages assez violents (les éclairs, bien que sans chocolat, sont sublimes). Nous avons de la chance, et arrivons au camping avant la pluie (qui ne viendra finalement que raisonnablement plus tard, nous laissant le temps de manger avant).

Départ : Sangüesa (ESP, 31400), Arrivée : El Temple (ESP, 22281)
Distance parcourue : 120,52km (866m positifs)

PS : malgré le jour courant, nous n’avons bu que de l’eau, désolés

Jour 19, Le calme avant (et après?) la tempête

Après les trois derniers jours, nos petites gambettes avaient besoin de repos (il y avait des rumeurs sur des produits donnés aux athlètes espagnols, on peut garantir que quoi que ce soit, c’est pas dans l’eau potable ni dans le chorizo, on aimerait bien).

Le cadre tranquille du camping (voir photo) nous apporte un repos bien mérité après ces derniers jours forts en dénivelés. Et la petite touche en plus c’est qu’aujourd’hui les douches sont chaudes. On précise aujourd’hui, parce que hier elles étaient plus vivifiantes que chaudes pour les femmes ! Dommage Caro ;). Du coup on a fait ce qu’on sait faire de mieux pendant les jours de repos, à savoir un peu de nettoyage, et sinon pas grand chose (cela dit, après que Caro a graissé sa chaîne, on a pu voir le pollen s’agglutiner dessus, du coup il n’y a qu’un seul vélo de propre).

Nous avons été surpris en fin d’après-midi par un orage assez virulent (heureusement que Benoît avait senti la pluie un peu avant qu’il ne pleuve, on a pu mettre le linge à l’abri), suffisamment pour que l’eau rebondisse sous le double-toit de la tente avec la force de l’impact sur le sol. Finalement à part quelques taches supplémentaires sur la tente, on s’en sort plutôt bien (et il n’y a plus de pollen dans l’air, Benoît peut respirer !!).

Caro nous a concocté un parcours aux petits oignons (et elle dit que ce genre de métaphore lui donne faim) pour demain, on a hâte de s’y mettre !!

Jour 18, J’ai demandé à la Pampelune …

… et le soleil ne le sait pas (on l’a vu pour la première fois depuis trois jours juste avant d’y arriver…)

Aujourd’hui on se lève très tôt, autant pour ne pas gêner les propriétaires du champ que pour se donner toutes les chances de quitter la montagne dans la journée.

Sans préliminaire, on commence par de la montée, puis de la montée, et encore de la montée (et en plus il y avait du brouillard, bref le moral n’y était pas trop). On croise à un moment un bar au milieu de nulle part, où on s’arrête pour refaire nos stocks d’eau. C’est à ce moment là qu’on apprend la bonne nouvelle, la dame nous dit « un kilomètre » (main vers le haut, ça monte), puis « 3 kilomètres » (main qui monte et qui descend), puis main vers le bas. Nous n’en croyons pas nos oreilles, plus que 4 kilomètres avant d’arriver au sommet, après une bonne heure d’ascension? Requinqués par ces bonnes perspectives, nous repartons de plus belle, en appréciant cette fois pleinement le charme de la forêt embrumée au cœur de la montagne.

Effectivement, quelques kilomètres plus tard, nous arrivons au col de Belate (847m de haut), et ensuite, 30km de descente pour arriver à Pampelune.

Nous avions envisagé de nous arrêter là, pour nous reposer (et prendre une journée de repos demain, donc un jour et demi de repos, pour nous remettre), mais finalement après avoir refait les stocks de nourriture (et de chocolat, très important pour le moral), nous décidons de rouler l’après-midi, une cinquantaine de kilomètres, vers un camping que Caro a trouvé pendant que Benoît faisait les courses.

Sur le reste de l’après-midi pas grand chose à dire, les roues tournent, la chance de la veille tourne (enfin !), les violons tournent (ah non, désolé, ça c’est Goldman)…

Nous croisons de nombreux cyclistes sur la route, qui saluent avec un mot qui finit par « pa » (si les hispanisant pouvaient nous dire quel est le début, qu’on ait l’air moins bête sans savoir quoi leur dire, ça serait cool), et on se fait saluer à coup de klaxon enthousiaste par de nombreuses voitures et motos (surprenant la première fois, mais on s’y fait vite). Les espagnols ont l’air de savoir y faire côté vélo, ils sont nombreux et ils vont plus vite les uns que les autres. Est-ce la beauté des collines, le vent, l’émulation cycliste ou toutes ces réserves de chocolat? Nous avons maintenu une cadence d’enfer jusqu’au soir (et pourtant elles étaient hautes, ces collines).

Seul fait notoire avant d’arriver, Benoît qui crève après une descente, et Caro qui ne l’entend pas lui crier de s’arrêter, et qui continue plusieurs centaines de mètres avant de se rendre compte qu’il manque quelque chose…

Une fois le matériel réparé, il ne nous reste pas grand chose avant d’arriver au camping.

Petite devinette : qu’est-ce qui vole, fait se gratter et est très pénible? Un moustique? Non, du pollen (je dis se gratter parce que Benoît est allergique). C’est visiblement le moment de l’année où les arbres perdent leur pollen, et il y a du vent (oh il neige !!!).

Sur ce, une montagne mais cette fois de chocolat nous attend 😀 !

Départ : Almandoz (ESP, 31700), Arrivée : Sangüesa (ESP, 31400)
Distance parcourue : 97,91 km (1127m positifs !!!!!)

Jour 17, L’assaut du pire aîné

Par opposition à Benoît qui est le meilleur aîné, Caro ne compte pas, elle est benjamine…

Nous partons d’Hendaye confiants, le GPS de Caro nous ayant trouvé une route aux petits oignons, seulement 75km et 850 de dénivelée positive pour franchir les Pyrénées, une sinécure.

Le début du trajet est très agréable, sur une piste cyclable qui suit un cours d’eau, on passe dans des tunnels (non éclairés, on fait tant bien que mal avec la lampe de nos téléphones), bref, très sympathique sur environ 30km.

Et ensuite … patatras. Le GPS de Caro, que l’on pensait si fiable, nous emmène sur une route pas possible (on a été obligés de tirer nos vélos sur 300m, une pente horrible), tout ça pour nous faire arriver sur un chemin de terre pas loin après, encore avec une grosse dénivelée.

Du coup on a essayé de lui changer ses paramètres, pour lui dire qu’on ne voulait que de la route. Bah toujours pas, il nous a fait reprendre une toute petite route escarpée, pour aboutir devant un chemin de terre. Du coup à ce moment on a appelé Google à la rescousse. La route avait l’air sensiblement mieux, longeant une nationale avec pas mal de circulation … avant de nous dire d’aller sur cette même nationale. Comme on hésitais à aller sur cette nationale, on a réessayé de demander au GPS quoi faire. Il nous a trouvé une autre route (encore super escarpée, on a redû pousser nos vélos sur plusieurs centaines de mètres), tout ça pour retomber sur un chemin de terre. En désespoir de cause, on est revenus à la nationale, et on s’est mis dessus. Finalement, une départementale partait sur le côté, allant dans la bonne direction, donc on l’a prise. Vers 17h, à bout de forces, on a vu un petit village sur le côté de la route, et on a décidé de voir si on pouvait se poser pour la nuit. Comme personne ne parlait français, on s’est mis dans un champ dans un coin, en on n’a pas sorti la tente tout de suite en attendant de voir si quelqu’un viendrait nous chasser. Finalement, comme personne n’est venu, on s’est posés pour la nuit (sans internet, avec la moitié de nos réserves d’eau, au beau milieu d’une grosse côté dont on savait pas quand elle finirait faute d’avoir internet, on n’était vraiment pas dans notre assiette).

Départ : Hendaye (64700), Arrivée : Almandoz (ESP, 31700)
Distance parcourue : 72,39 km (987m positifs)

Jour 16, On passe un cap, bons bretons que nous sommes

Suivant nos bonnes résolutions, nous nous levons tôt, pour pouvoir partir à une heure décente.

Un peu trop tôt pour Caro, qui a du mal à émerger, et qui fait une petite gbourde avant de partir : elle oublie une gourde au camping. Benoît ne buvant pas assez, nous ne nous en rendons compte qu’après 25km, trop tard pour aller la chercher.
Un de nos objectifs de la journée devient donc de trouver un magasin de sport, pour en racheter une.

Après quelques échecs, nous trouvons un décathlon à Bayonne (ça évite de dire des bêtises), qui nous permet aussi de trouver une vis qui manquait sur l’attache des chaussures de Caro, et nous faisons ensuite cap vers Biarritz, fière capitale française du surf (enfin je crois). Pour notre plus grand plaisir, il n’y a pas vraiment de vent aujourd’hui, du coup les (nombreux) surfeurs n’ont pas l’air de beaucoup s’amuser sur les petites vagues que cela occasionne…

Nous remarquons assez vite notre entrée dans le pays basque. Déjà c’est pas plat, du tout (ça nous change du littoral jusque là, pour sûr). Ensuite, on sent que les vélos sont largement moins la priorité qu’en Gironde et dans les Landes, entre chemin de gravier douteux, descentes si raides dans des petites rues sans visibilité qu’on se cramponne à nos freins en se félicitant de leur qualité, montées si raides que même en  descendant de vélos on se demande si on va réussir à les pousser en haut, signalétique erratique, et nombreux passages en bord de routes (bref, vous voyez le topo).

Cela dit, cela nous fait un petit échauffement pour les côtes à venir, 700m de dénivelée positive dans la journée d’après le GPS de Caro (le compteur de Benoît n’est pas assez bon pour calculer ça).

Après les 3D quotidiens (déballage, douche, dîner) et avant le quatrième (dodo), la soirée sera dédiée au calcul précis d’un itinéraire qui nous épargne au maximum sur les prochains jours. On vous spoile pas.

Une des difficultés de l’autre côté de la frontière sera probablement également la communication. On dit parler anglais comme une vache (ou un basque selon les versions) espagnole, donc il ne faudra pas parler aux vaches (en même temps si on leur parle de côte, ça peut tourner à la boucherie très vite).

Départ : Messanges (40660), Arrivée : Hendaye (64700)
Distance parcourue : 90,7km (700m de dénivelée positive)

Jour 15, Benoît déraille, Caro perd les pédales

Ils sont mignons les deux, hein ?

Il paraît qu’on ne nous voit pas assez sur ce blog, donc nous nous avons gentiment pris la pause, et nous voilà (pas la peine d’envoyer les paparazzis du coup)…

Comme l’indique le titre, aujourd’hui a été une journée … technique.
Il a fallu régler le dérailleur de Benoît qui commençait à filer un mauvais coton. Il a fallu également régler un soucis sur la pédale automatique de Caro, qui ne voulait plus laisser partir sa chaussure (heureusement qu’elle a l’habitude de ce genre de vélos et de pédales, et qu’elle n’est pas tombée du coup, c’est pas Benoît qui aurait réussi ça).

Du coup, pour se récompenser, les deux compères se sont descendu une bouteille (en vrai c’est une bouteille de gaz, et elle était presque vide).

Sinon la journée a été plutôt calme, entre les habituels (lessive, rasage…) et la lecture. Caro a fini un livre, Benoît a fini un livre, et lu intégralement un deuxième (quand on vous dit que la journée a été calme)…

Nous avons également commencé à planifier notre parcours espagnol, et les premiers jours vont être sportifs. Même si nous ne faisons pas de gros col, il sera difficile (impossible) d’éviter complètement les montées, la jolie plaine qu’on avait repérée étant à une hauteur de plus de 600m. C’est jamais rien qu’une petite colline à grimper, ça va nous faire les gambettes (on est chaud patate)… Et pour garder la banane, on a prévu le coup, on a des bananes séchées !

Sur ce, dodo, demain on roule.

Jour 14, Jeu de société

Le jeu d’aujourd’hui sera de deviner de quel jeu il s’agit (indice, j’ai mis à jour l’article d’hier, auquel il manquait une information cruciale).

Après avoir survécu au camping sauvage, et  nous être levés tôt (vraiment cette fois, 7h30) pour éviter tout risque d’intervention de la maréchaussée à notre égard (et avoir plié la tente mouillée), nous n’avons hélas pas eu droit à un échauffement dans les règles, la forêt dans laquelle nous campions étant vallonnée.

Cela dit, depuis le sud de l’estuaire de la Gironde, nous n’avons eu droit qu’à des routes bitumées, donc à part les racines occasionnelles (assez dangereuses en descente), la route était bonne.

La météo se remettait à peine de la veille, avec pas mal de vent (souvent de face), et des nuages.

Nous traversons les forêts landaises, très belles, avec régulièrement des parcelles complètement ratiboisées, pour renouveler la forêt. Exemple au premier plan de la photo, l’arrière plan étant constitué de l’unique phare des Landes (merci internet !!).

Étant partis (beaucoup trop) tôt, notre objectif était de nous arrêter à Léon (arrivée 17h15) pour trouver un camping. Vu que les seuls campings sont des usines à touristes (quatre étoiles), et un camping à la ferme qui ne fournit pas de numéro de téléphone, nous décidons de faire quelques kilomètres pour aller dans un atelier à touristes (trois étoiles) pour passer la nuit, et la journée suivante (journée glandouille!!).

Nous ne sommes plus qu’à une centaine de kilomètres de la frontière Espagnole !!!!!

Départ : Biscarrosse (40046), Arrivée : Messanges (40660)
Distance parcourue : 120,12 km

Alors, vous avez deviné de quel jeu il s’agit? Il s’agit évidemment du 1000 bornes !! Notre distance totale parcourue s’élève maintenant à 1019,74 km, nous avons passé le cap des 1000 !! C’est probablement la dernière fois que notre distance totale gagne un chiffre, alors profitez-en.

Jour 13, Piste de rêve … temps d’Arcachon

Haha, que ceux qui avaient vu venir l’auto-plagiat de titre lèvent la main (personne ? Il me semblait aussi…).

Vous vous demandez sûrement ce qu’est un temps d’Arcachon, bah c’est globalement un temps grisouille, avec pas mal de vent de derrière et un peu de vent de devant (non non, je ne bégaie pas).
Quelques rayons de soleils en fin de journée, histoire de dire qu’on est dans le Sud… Mais je vous bassinerai avec Arcachon plus tard.

La journée aura commencé plutôt tôt (pas de bégaiement, promis), requinqués que nous étions par nos nuits à l’abri, dans un lit.
Les deux compères sont frais, le temps est frais, les œufs sont frais (rien ne va plus)…

Nous avançons à un rythme très correct, malgré nos articulations un peu fatiguées (je promets que personne n’a de problème à parler, c’est juste une coïncidence).
Un Décathlon trouvé en chemin nous permet même de nous procurer des gants étanches, dont nous avions cruellement besoin!

L’après-midi se passe tranquillement, le long des pistes presque parfaites (pas aussi bonnes que l‘avant-veille, mais pas loin).
Nous faisons le tour du bassin d’Arcachon, qui est de belle taille (c’est anatomiquement proche).

Nous faisons une pause pour admirer la dune du Pilat, superbe.
La fin de journée approche, mais il nous reste un peu de temps, hors de question donc qu’on pionce à Pilat (cette blague est limite, mais je décline toute responsabilité, je m’en lave les mains)…

La fin de journée s’annonçait tranquille quand un coup du sort (un camping qu’on avait appelé pour savoir si ils avaient des emplacements, sachant qu’on risquait d’arriver tard, qui nous laisse entendre qu’il n’y a pas de soucis, qu’il faudra juste rappeler si on pense arriver après les heures d’ouverture, tout ça pour nous dire lors du deuxième appel que ça ne va pas être possible de s’installer et de régler demain) nous force à faire du camping sauvage (on se doutait qu’on allait devoir en faire, autant commencer quelque part), sous la pluie qui plus est.

Les joies de l’aventure !!!

Départ: Lacanau (33680) , Arrivée : Biscarrosse (40046)
Distance parcourue : 111,03km

Jour 12, Avis de tempête …

… dans un verre d’eau.

Nous nous étions arrêtés hier sur les conseils de Mr mets tes hauts, qui nous annonçait vigilance orange, averses orageuses, et grosses rafales de vent pour toute la journée. Je vous laisse juger avec la photo ce qu’on a réellement eu (en vrai on a aussi deux épisodes de pluie assez forts, de 10mn chacun). Du coup on a profité du luxe de l’auberge de jeunesse, sans pouvoir complètement s’empêcher de se dire que c’était un peu superflu… La halte aura néanmoins été rendue très sympathique de par les gens rencontrés sur place, fans de surf pour la plupart (plus un groupe qui venait enterrer une vie de jeune garçon, on a pu utiliser nos boules Quies à leur plein potentiel).

Du coup notre journée s’est écoulée entre entretien de vélo (rapide), séchage de tente (vu ce temps, très rapide aussi), cuisine de fajitas (c’est plus facile avec une poêle), première bière depuis notre départ (on a été très sages, promis), babyfoot (victoire Benoît, et article publié avant que Caro relise) et doigts de pieds en éventail sur la plage (vu le vent, on n’est pas restés très longtemps cela dit).

Du coup notre nouveau plan est de partir demain matin, frais et dispos, pour planter notre tente quelque part avant 20h (heure théorique des dernières gouttes de la semaine en théorie, ce qui signifie vu la fiabilité du truc qu’on risque d’avoir 2mn de bruine, basta).

Sur ce, bonne nuit (dans un vrai lit, et des vrais draps, pour la deuxième nuit consécutive !!)