Suivant nos bonnes résolutions, nous nous levons tôt, pour pouvoir partir à une heure décente.
Un peu trop tôt pour Caro, qui a du mal à émerger, et qui fait une petite gbourde avant de partir : elle oublie une gourde au camping. Benoît ne buvant pas assez, nous ne nous en rendons compte qu’après 25km, trop tard pour aller la chercher.
Un de nos objectifs de la journée devient donc de trouver un magasin de sport, pour en racheter une.
Après quelques échecs, nous trouvons un décathlon à Bayonne (ça évite de dire des bêtises), qui nous permet aussi de trouver une vis qui manquait sur l’attache des chaussures de Caro, et nous faisons ensuite cap vers Biarritz, fière capitale française du surf (enfin je crois). Pour notre plus grand plaisir, il n’y a pas vraiment de vent aujourd’hui, du coup les (nombreux) surfeurs n’ont pas l’air de beaucoup s’amuser sur les petites vagues que cela occasionne…
Nous remarquons assez vite notre entrée dans le pays basque. Déjà c’est pas plat, du tout (ça nous change du littoral jusque là, pour sûr). Ensuite, on sent que les vélos sont largement moins la priorité qu’en Gironde et dans les Landes, entre chemin de gravier douteux, descentes si raides dans des petites rues sans visibilité qu’on se cramponne à nos freins en se félicitant de leur qualité, montées si raides que même en descendant de vélos on se demande si on va réussir à les pousser en haut, signalétique erratique, et nombreux passages en bord de routes (bref, vous voyez le topo).
Cela dit, cela nous fait un petit échauffement pour les côtes à venir, 700m de dénivelée positive dans la journée d’après le GPS de Caro (le compteur de Benoît n’est pas assez bon pour calculer ça).
Après les 3D quotidiens (déballage, douche, dîner) et avant le quatrième (dodo), la soirée sera dédiée au calcul précis d’un itinéraire qui nous épargne au maximum sur les prochains jours. On vous spoile pas.
Une des difficultés de l’autre côté de la frontière sera probablement également la communication. On dit parler anglais comme une vache (ou un basque selon les versions) espagnole, donc il ne faudra pas parler aux vaches (en même temps si on leur parle de côte, ça peut tourner à la boucherie très vite).
Départ : Messanges (40660), Arrivée : Hendaye (64700)
Distance parcourue : 90,7km (700m de dénivelée positive)
Agua, sangria, paella 😀… Je suis sûre que les espagnols vous comprendront ! En plus, il y a même des Decathlon là bas pour vos pièces détachées. Les loupiots vous ont à peine reconnus, il y a eu un transfert de cheveux, non?
Haha, trop facile (en bons bretons on connaît aussi cerveza, on est sauvés).
Pour les cheveux, on en a tous les deux perdus, mais c’est vrai que Caro a les plus longs maintenant, ça change 🙂
Hello, tjrs sympas de suivre vos aventures.
Peut être que ça peut vs être utile :
la fonctionnalité de traçage de parcours sous strava est rapide, simple et efficace. Le système privilegie les routes sympas pr cycliste.
Si mode gps sur garmin : Suffit de télécharger le point gpx et de le déposer ds new file sous Garmin.
Bon à savoir pour Strava.
Pour le GPX, on s’en est déjà servi avec ceux fournis pour la véloroute sur la deuxième moitié, ça aide quand les indications sont pas bonnes…
ho ho 700 mètres de dénivelée positive, ça commence à être du sérieux ….
le jarret breton, ça rigole pas 🙂
mais le cap breton à Hendaye …. kesako ??
Eh ouais, fini l’échauffement.
Vu tout le porc en Bretagne, le jarret reste dans le thème 😀
On a été surpris nous aussi par Capbreton, on s’est pas arrêtés pour leur demander d’où ça venait…