Jour 18, J’ai demandé à la Pampelune …

… et le soleil ne le sait pas (on l’a vu pour la première fois depuis trois jours juste avant d’y arriver…)

Aujourd’hui on se lève très tôt, autant pour ne pas gêner les propriétaires du champ que pour se donner toutes les chances de quitter la montagne dans la journée.

Sans préliminaire, on commence par de la montée, puis de la montée, et encore de la montée (et en plus il y avait du brouillard, bref le moral n’y était pas trop). On croise à un moment un bar au milieu de nulle part, où on s’arrête pour refaire nos stocks d’eau. C’est à ce moment là qu’on apprend la bonne nouvelle, la dame nous dit « un kilomètre » (main vers le haut, ça monte), puis « 3 kilomètres » (main qui monte et qui descend), puis main vers le bas. Nous n’en croyons pas nos oreilles, plus que 4 kilomètres avant d’arriver au sommet, après une bonne heure d’ascension? Requinqués par ces bonnes perspectives, nous repartons de plus belle, en appréciant cette fois pleinement le charme de la forêt embrumée au cœur de la montagne.

Effectivement, quelques kilomètres plus tard, nous arrivons au col de Belate (847m de haut), et ensuite, 30km de descente pour arriver à Pampelune.

Nous avions envisagé de nous arrêter là, pour nous reposer (et prendre une journée de repos demain, donc un jour et demi de repos, pour nous remettre), mais finalement après avoir refait les stocks de nourriture (et de chocolat, très important pour le moral), nous décidons de rouler l’après-midi, une cinquantaine de kilomètres, vers un camping que Caro a trouvé pendant que Benoît faisait les courses.

Sur le reste de l’après-midi pas grand chose à dire, les roues tournent, la chance de la veille tourne (enfin !), les violons tournent (ah non, désolé, ça c’est Goldman)…

Nous croisons de nombreux cyclistes sur la route, qui saluent avec un mot qui finit par « pa » (si les hispanisant pouvaient nous dire quel est le début, qu’on ait l’air moins bête sans savoir quoi leur dire, ça serait cool), et on se fait saluer à coup de klaxon enthousiaste par de nombreuses voitures et motos (surprenant la première fois, mais on s’y fait vite). Les espagnols ont l’air de savoir y faire côté vélo, ils sont nombreux et ils vont plus vite les uns que les autres. Est-ce la beauté des collines, le vent, l’émulation cycliste ou toutes ces réserves de chocolat? Nous avons maintenu une cadence d’enfer jusqu’au soir (et pourtant elles étaient hautes, ces collines).

Seul fait notoire avant d’arriver, Benoît qui crève après une descente, et Caro qui ne l’entend pas lui crier de s’arrêter, et qui continue plusieurs centaines de mètres avant de se rendre compte qu’il manque quelque chose…

Une fois le matériel réparé, il ne nous reste pas grand chose avant d’arriver au camping.

Petite devinette : qu’est-ce qui vole, fait se gratter et est très pénible? Un moustique? Non, du pollen (je dis se gratter parce que Benoît est allergique). C’est visiblement le moment de l’année où les arbres perdent leur pollen, et il y a du vent (oh il neige !!!).

Sur ce, une montagne mais cette fois de chocolat nous attend 😀 !

Départ : Almandoz (ESP, 31700), Arrivée : Sangüesa (ESP, 31400)
Distance parcourue : 97,91 km (1127m positifs !!!!!)

2 réponses sur “Jour 18, J’ai demandé à la Pampelune …”

  1. ,Caro, tu laisses des fois ta moitié sans te rendre compte qu’il manque quelque chose, oh ! oh !
    tu étais dans l’action, faut dire et benoît dans les réparations.
    Vous avez bien rouler ce jour là 97.91 km 1127 vous êtes très forts.
    Vous allez avoir du beau temps plus souvent.
    D.L.

    1. Oui difficile d’entendre le « hé stop » dans une belle descente. Quand je me suis retournée toute contente, Benoît était hors de vue … petit moment de flip’ avant de rebrousser chemin pour le rejoindre.

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