Jour 29, Adios, bonjour

Aujourd’hui, c’est l’heure de la revanche contre les Pyrénées, après une première manche éprouvante (mais que nous avions remporté au mental). Et bah clairement il n’y a pas eu match pour cette revanche (les aventuriers ont gagné, les Pyrénées ont Perthus), avec un petit col à seulement 290m de hauteur, avalé en à peine plus d’une heure.

Une fois de retour en France, nous nous pouvions ignorer une petit appréhension de notre part, la météo annoncée pour la journée étant catastrophique (orages, ô désespoir) avec pluie annoncée en soirée sur toute la côte (bonjour la tente mouillée). Je ne vous dis pas tout de suite comment ça s’est passé, y’a pas de raison qu’on soit les seuls à se faire du mouron…

La journée a été placée sous le signe des improvisations heureuses. Nous avions un trajet calculé le matin avec le peu d’internet que nous avions. Ce trajet rejoint (côté français) vite une piste cyclable très agréable (bitume, interdite aux voitures, le rêve) qui mène vers un patelin que visite aussi notre parcours. Du coup, le parcours passant sans cesse de la route à la piste cyclable et réciproquement, nous décidons vite de ne reprendre notre GPS qu’au patelin en question… C’est vers ce moment que sont apparus les premières gouttes (nos gants marchent très (trop) bien, nous sommes désormais vraiment équipés). Nous profitons d’une interruption de la pluie, et de l’apparition d’un rayon de soleil, pour déjeuner sur le bord de la route (et laissons de côté notre équipement, très chaud). Catastrophe, nous nous rendons compte que le patelin vers lequel nous nous dirigeons n’est pas sur le chemin calculé, comme nous le pensions, mais sur le trajet supposé de la véloroute européenne, et nous fait faire un gros détour. la pluie attend gentiment que nous ayons fini de manger pour reprendre, et nous décidons de continuer, et d’improviser le trajet ensuite. Et bah nous sommes tomés par hasard sur la véloroute, qui est vraiment bonne côté français (mais moins bien indiquée). Nous avons fini la journée en suivant les indications quand elles existent, en suivant un tracé non officiel quand c’était possible, et en essayant avec pas mal de réussite d’improviser entre. Bref, une route très agréable.

Bon, je vous vois venir, et la météo? Et bah nous avons roulé vers de gros nuages noirs toute l’aprèm, mais nous nous sommes arrêté à un moment pour faire des courses. Le temps de sortir du magasin, les nuages avaient disparu, grand soleil.

Nous arrivons le soir dans un camping municipal pour nous offrir un grand luxe, 2 jour de pause!! (nous en avons besoin, après la grosse semaine passée…). Un anglais que nous croisons au camping nous fait nous remettre en question : il roule 170km par jours, depuis 7 semaines, avec un seul jour de pause !!! Cela dit, en bon anglais, il s’est pris de la pluie pratiquement tous les jours depuis un mois (Benoît a placé l’expression « it’s raining cats and dogs » (expression qui fait rêver Caro), il en est très fier).

Départ : Capmany (ESP, 17750), Arrivée : Leucate Plage (11370)
Distance parcourue : 100,3km (et pas assez de dénivelé pour en parler, après avoir franchi les Pyrénées !!)

2 réponses sur “Jour 29, Adios, bonjour”

  1. Bienvenue en France !
    Concernant le gars aux 170 km/jour, à votre place je me méfierais, je suis sûre qu’il avait une assistance électrique bien cachée ;
    bon repos bien mérité à vous 🙂

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