Aujourd’hui, journée assez conséquente devant nous, avec notamment une montée assez correcte en début de journée. Nous partons donc de plutôt bonne heure, pour assurer nos arrières sur la fin de journée.
Alors effectivement, ça montait correctement en début de journée, avant d’arriver à un superbe col (photo).
Tout le début de journée se fait dans cette ambiance étrange, où le paysage, les chalets, les ruisseaux, bref, tout ressemble à de la haute montagne … et on est à 400m au dessus du niveau de la mer (du coup ça doit aider pour avoir des maisons aussi fleuries, je suppose).
Certains pots de fleurs suspendus par le haut à la mode italienne (ou serait-ce la mode slovène?) et des tonnelles de vignes dans les maisons ajoutent une géométrie tout à fait agréable à l’œil.
Un pot de fleur croisé au détour d’une maison sur un virage est même orné de dentelle, quand on vous dit que les Slovènes soignent leur extérieur !
Là où on s’est dit qu’ils allaient vraiment loin c’est quand un chien dormait dans un champ aux côtés … d’un lapin en peluche ! C’est parfaitement mignon.
Quelques maisons sont ornés de nains de jardins qui semblent venir tout droit des forêts avoisinantes. Benoît se met dans la peau du nain (« Que vois-je, c’est de l’or ? – Que dis-je, c’est mon or ! »).
On croise de-ci de-là des panneaux en bois surmontés d’un toit en bois au style montagnard, parfois un toit en bois sert simplement à abriter des pots de fleurs aux couleurs vives (la plupart du temps rouges ou roses).
On découvre une nouvelle manière propre au pays de faire sécher le foin : de larges barres de bois horizontales (à la manière d’une large échelle) protégées par un toit.
Nous avions un deuxième petit col à franchir, en milieu d’après-midi. Et bah sur le début de la montée, Benoît a crevé son pneu de carriole… Bon, heureusement qu’on avait prévu le coup (enfin, vu l’épaisseur des pneus, on pouvait s’attendre à plus de résistance, mais je suppose qu’on ne peut pas grand chose face à une épine…).
Bon, on arrive en haut de ce col, tant bien que mal… Et là, dans la descente, BAM, Benoît crève sa roue arrière… Quand on dit que les collines, ça crève.
Une fois ce second contretemps résolu, on repart. Et on se rend compte que les petites montées prévues par le parcours sont effectivement petites en kilométrage, mais enchaîner à la suite une montée à 15% et ensuite une autre à 10%, en fin de journée, ça pique.
Point « positif », vu qu’il pleut une partie de la journée, on n’a pas trop chaud.
On s’arrête dans un charmant petit camping d’une grande ville slovène, le camping est fleuri et soigné, et on a même le luxe de pouvoir planter la tente au sec!
Départ : Kamnik (SLO, 1241), Arrivée : Maribor (SLO, 2000)
Distance parcourue : 122,68km (1048m positifs, l’accumulation de « petites »montée, ça chiffre mine de rien).
Tant que c’est que les pneus qui crèvent et que les troupes, elles, restent fraîches …
Alors, avec tout entraînement intensif, combien de temps pour réparer ?
Les troupes se portent bien 🙂
Pour changer, les pneus de vélo de route sont un peu plus difficiles à changer, et on vérifie plutôt en détail à l’intérieur du pneu pour trouver la cause de la crevaison, donc une quinze-vingtaine de minutes environ je dirais (d’autant que pour nous, il faut enlever la carriole pour pouvoir retourner le vélo pour enlever la roue.)