Jour 76, Et moi pendant ce temps là, je tourne autour de l’Havel

Aujourd’hui, on repart (on commençait à avoir des fourmis dans les jambes). Et on commence par faire des courses. En effet, on commençait à être courts en terme de lessive main et surtout de gaz (et on aime bien manger chaud le soir, quel embourgeoisement).

Une fois les grosses courses expédiées, on peut vraiment partir … et profiter tout de suite encore une fois de la qualité des pistes cyclables allemandes, par moment de meilleure qualité que la route pour voiture (double théorie à ce sujet, en opposition l’une de l’autre : soit ils aiment tellement les vélos qu’ils font gaffe à leur pistes cyclables, soit ils aiment tellement pas le vélo que les pistes cyclables sont presque inutilisées, et toutes neuves, alors que les routes de voitures sont usées par une utilisation constante).

Nous croisons un nombre très important de tables de pique-nique à destination notamment des cyclistes pendant la journée, entre 10 et 15 (c’est vraiment beaucoup). Mais malheureusement mauvais timing pour le déjeuner, nous sommes en pleine forêt lorsque nous commençons à avoir vraiment faim. Ceci dit, c’est moins confortable, mais c’est pas désagréable du tout comme cadre. Et une petite ballade digestive dans les bois, ça ne fait de mal à personne.

Nous passons également par un village élu « Village des cigognes 1996 », effectivement il y a plein de nids, et ils sont visiblement surveillés, par en dessous de chaque nid se trouve un panneau de bois comprenant le numéro du nid (on a vu jusqu’au numéro 35), et pour chaque année l’arrivée des cigognes, le nombre de petits, et la date de départ. Très sympa.

L’après-midi, nous passons sur une piste au milieu de nulle part, mais nous nous faisons doubler par de nombreux camions. Des cyclistes qui viennent en sens contraire nous avertissent de la présence de travaux, qui normalement interdisent tout passage, tout en précisant que même si c’était limite, on pouvait passer (la preuve, eux l’avaient fait). Du coup nous continuons (d’autant qu’il n’y avait aucun itinéraire de déviation évident sur la carte). Et effectivement, la piste en elle-même est impraticable et interdite de circulation, mais un chemin dans les champs en contrebas permet tant bien que mal de passer, donc nous passons.

Ensuite nous faisons une petite dizaine de kilomètres sur une piste installée sur une digue, avec la rivière d’un côté, des champs et des bois de l’autre. Le soleil brille devant nous, et le ciel est parsemé de petits nuages. Le paysage, bien que peu varié est joli.

Nous nous arrêtons dans un centre sportif de sports aquatiques qui s’est partiellement reconverti en camping. Caro fait un petit tour dans la rivière, ce qui détend bien après une journée de vélo. Trophées, vestiaires, douches communes et tablée de 16 personnes, témoignent de l’activité qui peut régner même si le centre est actuellement bien vide.

Départ : Brandenburg an der Havel (ALL, 14776), Arrivée : Wittenberge (ALL, 19322)
Distance parcourue : 108,25km

2 réponses sur “Jour 76, Et moi pendant ce temps là, je tourne autour de l’Havel”

  1. Les cigognes, c’est comme le campeurs : chacun son numéro d’emplacement !
    Quant à savoir ce qu’ils présagent ???

    Merci pour les photos que nous visualisons à 3… à Paris, rue de Presle (mais il faut chaud !)

    Nanne, Dad et Bruno

    1. A défaut de présager de quoi que ce soit, le campeur est généralement un bon indicateur d’endroit sympathique dans le coin, et/ou de météo correcte !!!

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