Jour 25, L’auberge espagnole

La première étape de la journée, pour Benoît, a été de se laver les mains après avoir chassé les moustiques qui avaient réussi à s’introduire dans la tente (une quinzaine en tout, dont plus d’une moitié avait sévi pendant la nuit, les mains étaient sales)…

Aujourd’hui, grand changement, révolution, chambardement, on change de méthode de navigation. Sur les conseil du frère de Caro, nous testons une application (Strava) qui crée des parcours en tenant compte de la fréquence d’utilisation des routes par les cyclistes, que l’on peut ensuite charger dans le GPS (du coup ce n’est plus le petit GPS et sa mémoire limitée qui crée les parcours, mais c’est créé à partir d’une grosse base de données) ce qui a l’avantage de ne plus nécessiter que Benoît tienne son téléphone à la main en conduisant, pour voir où Google Maps l’emmène…

Eh bien, ça marche ! Vu que l’application prend en compte les trajets appréciés par les autres cyclistes, on prend des chemins qui sont à la fois faisables et pas trop mauvais en terme de sécurité.

Quelques kilomètres après notre départ, nous avons récupéré une route assez importante à flanc de colline/montagne/mer, qui permettait de franchir la chaîne avoisinante. Bien que la bande d’arrêt d’urgence, sur laquelle nous roulons d’habitude sur ce genre de route, soit inexistante sur le tronçon, nous nous sommes sentis en relative sécurité, la route étant si sinueuse que les voitures allaient lentement (et ne doublaient pas n’importe comment). Le cadre était superbe (photo) (à une usine bétonnière près, grosse verrue dans le paysage au détour d’un virage, vite passé).

Le vent nous aura globalement épargné aujourd’hui. Bien que soufflant de face, il était dans l’ensemble plus rafraichissant que gênant, sauf quelques rafales au détour d’un virage dans les collines.

Est-ce dû à notre nouvelle méthode de navigation ? Nous avons croisé de nombreux cyclistes aujourd’hui, qui comme presque toujours en Espagne nous ont chaleureusement salué en levant une main du guidon. On n’a toujours pas trouvé d’où venait les ailes qui semblent pousser les cyclistes espagnols. La sangria peut-être ? A tester, on vous dira.

Normalement, cher-ère lecteur-rice, c’est à ce moment que tu as l’impression que le titre a encore moins de sens que d’habitude (c’est dire). Que nenni!! Notre étape du soir est une auberge de jeunesse à Barcelone (dans laquelle nous pouvons laisser nos vélos), luxe que nous nous offrons pour deux nuits pour récupérer et pouvoir visiter un peu. Notre coturne est un joueur pro de poker originaire de Caroline du Nord. Benoît qui y a séjourné a échangé quelques souvenirs avec lui (il est né dans la même ville que là où Benoît a travaillé pendant des mois, le monde est petit). Quand à Caro, ses yeux pétillent encore à l’idée de sa profession *_*.

Au menu du coup (j’aurais presque hâte de finir d’écrire) tapas, sangria visites de monuments culturels, sages, au pain sec et à l’eau.

Départ : Cubelles (ESP, 08880), Arrivée : Barcelone (ESP (enfin pas d’après leur vote, mais ne commençons pas avec la politique locale), 08000)
Distance parcourue : 64,63km

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