Jours 78 et 79, On est restés

Bah oui, le lac est tellement beau, et on se sentait bien de faire une pause (une certaine fatigue, ça doit être le manque d’exercice).

Notre emplacement est contre une pente d’une dizaine de mètres, sur les pentes de laquelle se trouvent de nombreux buissons de mûres, donc nous sommes évidemment allés escalader tout ça pour avoir un dessert. Le haut de la pente donne sur des champs et un petit bois (qui surplombe le camping). Et visiblement nous ne sommes pas les seuls intéressés par les mûres, vu le nombre de lapins que l’on voit sautiller dans tous les sens (« une pour le panier, deux pour moi », ceci est une référence obscure, il faut connaître Beatrix Potter).

Lors de ses cours d’allemand, et lors de ses périples en Allemagne, Benoît a appris que les allemands n’aiment pas trop l’eau du robinet et lui préfèrent l’eau en bouteille, notamment pétillante. La faute apparemment à une qualité d’eau souvent médiocre. Jusque ici, on n’a jamais pu constater de problème, mais depuis deux campings, l’eau (potable certes) est légèrement trouble, et ici même un peu pétillante… C’est assez étrange et déstabilisant. L’idée de ne pas réussir à fournir de l’eau potable de qualité standard ne fait pas partie du cliché commun sur les allemands, normalement affublés d’une haut niveau de maîtrise (la qualité allemande !!) et de rigueur…

L’eau (du lac cette fois) est très agréable. Un peu froide, mais délicieuse une fois qu’on s’y est habitués. Elle est aussi extraordinairement claire (bien plus que leur eau du robinet, on croit rêver), permettant voir ses pieds facilement même en étant immergés jusqu’au menton avec des enfants qui éclaboussent et remuent le sol dans les parages (et lorsqu’on se baigne en l’absence de ces enfants, on voit même pas mal de poisson venir nous chatouiller les mollets).

A notre réveil deux-trois pêcheurs matinaux sont déjà sur leur barque en bord de lac, à s’atteler à leur activité principale : l’attente. Alors, ça mord ? A en juger par les poissons que l’on peut observer en bord de plage, il doit y avoir pas mal de jolis poissons dans le lac de taille tout à fait raisonnable. Un bateau hisse ses voiles. C’est toujours une vision agréable pour Caro de voir une voile gonflée par le vent. De manière générale les bateaux utilisent un mode de navigation doux sur le lac (petits voiliers, barques, kayaks, paddle…) ce qui est assez reposant à voir, d’autant qu’ils sont peu nombreux.

Le lac, bordé de roseaux et de bois, offre un cadre apaisant (photo). Les petits oiseaux sont nombreux et piaillent joyeusement (c’est plutôt sympa de se faire réveiller par les oiseaux). Certains s’amusent à frôler l’eau du lac, mais celles qui donnent le meilleur spectacle ce sont quelques poules d’eau (qui l’eut cru ?) qui volent en ricochant sur la surface de l’eau.

S’il fait chaud le matin (le soleil chauffe la tente à partir de 7h30 le matin environ), nous sommes à l’ombre dès le début d’après-midi, grâce à la pente mentionnée précédemment. C’est reposant. On est frais (oui comme le poisson), et reposés !

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