Jour 108, Le portrait d’eau, riant

Aujourd’hui, grosse journée en perspective, étant donné que nous avons environ 125km à faire, et la météo annonce de la pluie, au moins pour toute l’après-midi.

Bon, la matinée se passe pas trop mal, nous continuons de suivre le canal d’hier. Benoît avait rapidement regardé le trajet la veille, et pensait que la partie sur la canal ne durerait qu’une vingtaine de kilomètres. Par chance, il s’est complètement planté dans son estimation, et nous passons toute la matinée à longer le canal, sans toute sa tranquillité (et ses échassiers, au vol atypique mais néanmoins gracieux). Pour se faire pardonner de sa mésestimation, Benoît repère un endroit parfait pour pique-niquer (quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes des yeux). Juste après le déjeuner, nous quittons brièvement le chemin de halage, pour une petite côte et sa descente juste après, tout ça pour reprendre le canal juste après. Les voies du GPS sont impénétrables.

Après une bonne soixantaine de kilomètres passés à plat au bord du canal (en vrai une légère montée, imperceptible et régulière), nous devons quitter le canal, hélas. Nous reprenons donc les routes des champs. Et c’est plus vallonné que le canal. Nous prenons immédiatement une petite montée, histoire de réaliser pleinement ce que nous laissons derrière nous. Et au détour d’un village, nous avons même droit à une montée tout à fait respectable, une centaine de mètres de dénivelé d’un coup, ce qui nous permet de nous remettre en jambe pour quand nous arriverons en Savoie.

L’après-midi est bien entamée, et toujours pas une goutte d’eau à l’horizon. AU hasard d’un panneau publicitaire, nous nous rendons compte que la météo que nous avions regardé concernait une ville homonyme à notre étape du soir mais dans un autre département (et il paraît que même si deux villes ont le même nom, si elles sont suffisamment loin, leur météo peut être différente, quel manque de considération …) et nous nous retrouvons sous un soleil de plomb.

Juste avant notre ville finale, notre GPS nous dit d’aller droit dans un route pour voiture, ce qui est un tantinet problématique. Heureusement que Caro est devenue une experte en itinéraires de remplacement, et nous trouve un trajet plus direct, mais comportant plus de dénivelé (et surtout autorisé aux vélos!)…

Nous arrivons relativement tôt à notre étape du jour, qui justifie le titre. Parce qu’on est en bord de rivière, et de bonne humeur? Nous le sommes, mais ce n’est pas la raison, qui est que nous sommes dans la ville de Gray (tout ça pour encore un mauvais jeu de mots, on s’étonne d’avoir encore des lecteurs-rices).

Fait notable, le camping dans lequel nous arrivons est vraiment sympathique, avec un accueil chaleureux, des sanitaires spacieux et agréables, des équipements pour ping-pong et pétanque, en bord de rivière, avec de surcroît un accès gratuit à la piscine municipale attenante, le tout à un prix dérisoire.

Départ : Froncles (52320), Arrivée : Gray (70100)
Distance parcourue : 125,03km (739m positifs)

2 réponses sur “Jour 108, Le portrait d’eau, riant”

  1. Heureux d’avoir échangé quelques mots à l’heure de votre casse-croûte dans le petit parc de notre ville de côté d’or. Félicitations pour votre périple. Nous aurons sans doute une petite pensée pour vous le weekend prochain puisque nous accisterons au même genre d’événements en haute Savoie.
    Votre blog est magnifique avec comme promis tout les renseignements pour les remorques des vélos.
    Merci à vous deux et bon courage pour votre voyage.

    1. Merci beaucoup pour ces mots gentils, en vous souhaitant plein de bonnes choses à la fois pour le week-end prochain, et pour votre tour de vélo !!
      N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez plus d’infos !

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