Jour 7, Les Sables-d’Olonne étaient tout crottés …

… les trois capitaines l’auraient appelée vilaine (pauvre Brassens).

Aujourd’hui grosse journée, qui a commencé tôt, selon nos critères. Avant notre heure de lever était indécente, maintenant que la Loire est derrière nous, elle est seulement provocante.

Départ un peu chaotique, dû à la difficulté de replier une tente avec une nuée de moustiques autour, et au fait que nous n’étions pas exactement sur la véloroute, qu’il a fallu retrouver.

L’étape du jour commence par une piste forestière, superbe (mais quand on s’est arrêtés au début pour regonfler un peu les pneus, on a vu que la forêt n’avait rien à envier au camping en terme de moustiques)…
Pour nous aider à nous mettre en jambes, nous nous sommes retrouvés pendant une petite dizaine de minutes derrière deux jeunes qui passaient du AC/DC à fond (un groupe légendaire de hard rock australiens, pour ceux qui se demandent). Sans musique depuis pas mal de jours maintenant, nous les avons suivis à la trace, et pris leur aspiration/inspiration pour que ce son bien rythmé chauffe nos gambettes à bloc !!! Très motivant pour prendre un rythme correct.

La suite de la matinée a continué sur cette lancée, avec une piste aujourd’hui très agréable, souvent de très bonne qualité, bref, un pur plaisir.

Nous nous sommes arrêtés pour manger à St Hilaire de Riez, nom qui a beaucoup plu à Caro (vous ne Riez pas? C’est Hilairant pourtant).

Que dire de la suite? Le reste de la journée a globalement été du même acabit que le début, avec des pistes sublimes, dans des décors variés (chemin côtier, forêt, champs, …). Nous n’aurions pas dit non à un peu plus de côte sauvage mais hélas, en zone touristique, la côte a la cote…

Seul petit nuage dans cette journée (à part ceux dans le ciel, qui rendaient la température presque frisquette, Caro a mis un coupe-vent pendant une bonne partie de la journée), la traversée des Sables-d’Olonne, qui comme Nantes était très mal indiquée, et peu équipée en pistes cyclables potables…

Nous arrivons donc le soir, éreintés et affamés (si toutes nos journées ressemblent à ça, on envisage sérieusement de faire un repas supplémentaire, clairement un bon déjeuner et des fruits secs à grignoter l’après-midi ne nous tiennent pas jusqu’au soir), nous arrivons à La Tranche-sur-Mer (je ferais bien une blague boulangère, mais pain point de ça ici).

Départ : La Barre-de-Monts (85550)  , Arrivée : La Tranche-sur-Mer (85360)
Distance parcourue : 124,95 km (tout ça avec un petit déjeuner correct, un gros sandwich à midi et un tube de lait concentré à partager à deux, quand on vous dit qu’on était affamés…)

6 réponses sur “Jour 7, Les Sables-d’Olonne étaient tout crottés …”

  1. Coucou Caro et Benoit,
    C’est vraiment un plaisir pour moi de lire votre blog et vous suivre chaque jour avec un gros smile 🙂
    Vous me manquez. Take care et a bientot!!
    Bisous!!

    1. Objectif atteint alors !
      On a aussi hâte de te revoir dans une crêperie ou ailleurs 🙂
      D’autant qu’on n’avait pas encore fait de vélo ensemble en Bretagne, c’eut été dommage, les sentiers sont jolis.

      Tu me manques et je pense bien à toi.
      Take care

  2. Waouh bravo les cyclistes, 125 km respect
    Ici ça pédale grave, y compris les jours fériés, pour faire le job … mais tant que ça pédale pas dans la semoule alors tvb
    NB : j’ai constaté que le vélo électrique dans les montées savoyardes peut énerver certains cyclistes qui trouvent qu’on « triche » ; et vous, les vélos électriques, vous en pensez quoi ?

    1. On a un peu bourriné oui.
      Les vélos électriques j’ai rien contre (sauf quand ils me doublent au feu rouge en ville grâce à leur démarrage plus rapide, pour finalement aller plus lentement que moi, sans que je puisse les redépasser ensuite).
      Cela dit, je ne cache pas une certaine satisfaction dans notre rando, quand on se fait doubler à un moment par des VE, à les re-doubler ensuite…

  3. D’après mes souvenirs, AC/DC est plutôt tonique comme pulse. 120 tours minutes ? Et vous avez tenu 10 mn, chapeau !

    En tout cas, les noms de patelins que vous traversez me font rêver !

    1. Celles là étaient presque calmes, pour du AC/DC ^^.
      C’est sûr qu’on a été vernis pour les patelins, des calembours presque trop simples !!

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