Jour 11, Piste de rêve … temps de cochon

Aujourd’hui, tout est dans le titre !!

La véloroute à partir du Verdon-sur-Mer est parfaite, bitumée, et au milieu de la forêt, pendant toute la journée (ça c’est dit).

Par contre, mes aïeux, quelle météo !! Pluie, vent, rien ne nous aura été épargné. Nous avons failli jeter l’éponge vers midi, lorsque qu’un passage côtier s’est conjugué de grosses rafales frontales (on aurait presque préféré qu’elles aient été vendues à l’Inde ou l’Arabie Saoudite ces rafales là). Nous nous sommes abrités sous une avancée de toit d’un bâtiment des secours côtiers pour manger tant bien que mal, mais nous n’en menions pas large, protégés de la pluie mais non du vent. En regardant la carte et la météo, nous avons décidé de continuer malgré tout (contre vents et marées saucées), la piste retournant dans la forêt (un peu abritée du vent donc), et la pluie devant se calmer.

Il nous faudra bien une demi heure avant de recommencer à sentir nos doigts après cette pause, ce qui nous fait dire qu’il va falloir investir rapidement dans des gants étanches si on veut éviter de souffrir à ce point dans le futur…

La carotte qui nous a fait tenir était la promesse de passer la nuit au sec et au chaud, Benoît ayant réservé une chambre dans une auberge de jeunesse à Lacanau (seulement 80 km dans la journée, une sinécure en théorie) la veille. La météo étant pessimiste pour les jours à venir (notamment une alerte orange orages dans le coin au moins demain, et potentiellement après-demain), nous ne devrions pas quitter le coin avant mardi matin, a priori.

Cela va donc nous laisser le temps de recharger les batteries, avant de reprendre de plus belle la semaine prochaine (le plan étant de partir sous la pluie mardi matin, notre étape du soir devant être à peu près au sec le temps d’arriver)!!

Départ : Le Verdon-sur-Mer (33123), Arrivée : Lacanau (33680)
Distance parcourue : 83,33km (mais encore une fois, on les a senti passer…)

PS : c’est aujourd’hui l’anniversaire d’un lecteur de ce blog, donc joyeux anniversaire !!

Jour 10, On passe le bac, en trichant…

Aujourd’hui, petite forme, après les distances et les émois de la veille.
D’autant que la Véloroute nous fait suivre la Charente, très belle mais très sinueuse, qui fait que les kilomètres défilent sans que l’on ait l’impression de vraiment progresser sur la carte. Ajoutons à cela un départ tardif dû à la préparation du week-end, pluvieux, qui nous a mené à réserver une chambre dans une auberge de jeunesse pour samedi soir à plus de 160km (selon le site de la véloroute, pas toujours fiable), et cela crée des contraintes de performances qui ajoutaient une pression inutile.

Une fois arrivés à Marennes (environ 20km à vol d’oiseau, mais plus de 50km au compteur, c’est Fugain qui ne serait pas content), nous avons donc décidé de ne pas suivre la véloroute pour aller à Royan, et de plutôt compter sur notre GPS pour trouver un chemin plus rapide (d’où la triche).

Ceci dit il nous a fait passer par des chemins impossibles, donc nous avons triché, et nous nous en sommes repentis immédiatement.
Nous sommes toutefois arrivés à temps pour prendre le bac qui nous a fait traverser l’estuaire. « Que d’eau, que d’eau » a dit Mac Mahon (président peu inspiré) devant une crue de la Garonne. Même cuite (pas crue donc), la Garonne devenue gironde reste impressionnante…

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons enfin à notre étape du soir, un camping écolo, où un comité d’accueil bourdonnant nous attend.

Il ne nous reste plus qu’à couvrir les vélos pour les protéger de la pluie de demain, et puis dodo !!

Départ : Rochefort (17300), Arrivée : Le Verdon-sur-Mer (33123)
Distance parcourue : 95,04km

Jour 9, Bons poutous de Charente (Maritime)

Aujourd’hui, départ pas trop matinal, la nuit ayant été un peu agitée, par quelques gouttes notamment.

Les pistes sur lesquelles nous sommes passés étaient vraiment très très sympathiques, j’aime bien les pistes vendéennes.
Une fois passés en Charente Maritime, les pistes restent majoritairement excellentes, mais la signalétique, qui faisait un sans faute jusque là, a commencé à faire défaut.

Je n’insisterai pas sur la traversée de La Rochelle (pénible, mais jolis bâtiments), je ne comprends pas pourquoi ils insistent pour nous faire passer par les centres des agglos. Le plus simple serait de passer en périphérie, en mettant un itinéraire de déviation pour celles et ceux qui veulent visiter…

Les paysages sont toujours aussi magnifiques, nous passons notamment à côté d’une grande plage avec de nombreux kite-surfers, dont les voiles formaient un tableau bariolé de toute beauté.

Un des points à retenir de la journée a été une petite chute de Benoît, à l’arrêt, n’ayant pas réussi à enlever ses pédales automatiques à temps. Le vélo n’a heureusement rien de cassé.
Pour une erreur de débutant, de bleu (de Causses), Benoît a donc hérité d’un petit hématome (de Savoie) à la hanche. Même pas de petite cicatrice pour faire frémir les grand-parents au retour, c’est triste…
Pourquoi ces blagues fromagères me direz-vous (pour les plus attentif-ves)?
Parce que notre étape se situe à Roquchefort (que nous avons atteint malgré un certain nombre de détours dus à la signalétique parfois lacunaire de la véloroute) !!

Il paraît qu’ils sont bons acteurs les gens à Rochefort…

Nous arrivons assez éreintés à 19h58 à notre camping (qui fermait à 20h), tout ça pour apprendre que la nouvelle directrice fraîchement débarquée a changé l’heure de fermeture (19h) sans que le site internet soit mis à jour, et que malgré un bel autocollant Vélodyssée, elle n’accepte plus les vélos dans le camping !!

Après avoir grignoté quelques raisins secs pour reprendre un peu de forces et nos esprits (ceci est un zeugme pour les plus littéraires), nous sommes remontés sur nos vélos pour trouver un camping plus loin qui nous a pris malgré l’heure tardive.

Les moustiques présents n’ont même pas réussi à doucher notre enthousiasme.
Il faut dire que les moustiques, on commence à avoir l’habitude et les réflexes (Caro et Benoît ne se chatouillent plus, c’est devenu trop dangereux).

Départ : La Tranche-sur-Mer (85360), Arrivée : Rochefort (17300)
Distance parcourue : 130,41km (dont au moins 15 de superflus, entre les détours de la véloroute et le camping inhospitalier, mais bon, ça fait les jambes…)

Jour 8, On répond aux commentaires !!!

Aujourd’hui c’est jour de pause, et on en profité pour réviser les classiques (lessive, entretien, rasage, …). Cela dit, à l’heure où paraît cet article, tout le linge n’est pas encore sec, on va espérer que ce sera bon cette nuit.

Sinon, nous avons enfin fait quelque chose que nous aurions dû faire depuis le début : répondre aux commentaires (tous les commentaires) !! Bah oui, quel intérêt de laisser un commentaire si on n’a pas de réponse? C’est un peu triste…

Sinon, on a pu faire le bilan de la première semaine à vélo : 480 kilomètres, 30 heures à rouler (à deux minutes près), meilleure journée (hier) à presque 17km/h sur 7h22 !! Vitesse maximale : 50,82km/h.

Pour l’instant les vélos tiennent, le genou de Benoît (qui était la grosse inquiétude d’avant le départ) tient tant bien que mal, le moral est bon, bref, tout va plutôt bien.

Journée plutôt calme sinon, comme on les aime. Majoritairement de la lecture, chacun à son rythme, bref, la vie est belle.

Pas de blagues aujourd’hui, on se réserve pour demain 😉

Jour 7, Les Sables-d’Olonne étaient tout crottés …

… les trois capitaines l’auraient appelée vilaine (pauvre Brassens).

Aujourd’hui grosse journée, qui a commencé tôt, selon nos critères. Avant notre heure de lever était indécente, maintenant que la Loire est derrière nous, elle est seulement provocante.

Départ un peu chaotique, dû à la difficulté de replier une tente avec une nuée de moustiques autour, et au fait que nous n’étions pas exactement sur la véloroute, qu’il a fallu retrouver.

L’étape du jour commence par une piste forestière, superbe (mais quand on s’est arrêtés au début pour regonfler un peu les pneus, on a vu que la forêt n’avait rien à envier au camping en terme de moustiques)…
Pour nous aider à nous mettre en jambes, nous nous sommes retrouvés pendant une petite dizaine de minutes derrière deux jeunes qui passaient du AC/DC à fond (un groupe légendaire de hard rock australiens, pour ceux qui se demandent). Sans musique depuis pas mal de jours maintenant, nous les avons suivis à la trace, et pris leur aspiration/inspiration pour que ce son bien rythmé chauffe nos gambettes à bloc !!! Très motivant pour prendre un rythme correct.

La suite de la matinée a continué sur cette lancée, avec une piste aujourd’hui très agréable, souvent de très bonne qualité, bref, un pur plaisir.

Nous nous sommes arrêtés pour manger à St Hilaire de Riez, nom qui a beaucoup plu à Caro (vous ne Riez pas? C’est Hilairant pourtant).

Que dire de la suite? Le reste de la journée a globalement été du même acabit que le début, avec des pistes sublimes, dans des décors variés (chemin côtier, forêt, champs, …). Nous n’aurions pas dit non à un peu plus de côte sauvage mais hélas, en zone touristique, la côte a la cote…

Seul petit nuage dans cette journée (à part ceux dans le ciel, qui rendaient la température presque frisquette, Caro a mis un coupe-vent pendant une bonne partie de la journée), la traversée des Sables-d’Olonne, qui comme Nantes était très mal indiquée, et peu équipée en pistes cyclables potables…

Nous arrivons donc le soir, éreintés et affamés (si toutes nos journées ressemblent à ça, on envisage sérieusement de faire un repas supplémentaire, clairement un bon déjeuner et des fruits secs à grignoter l’après-midi ne nous tiennent pas jusqu’au soir), nous arrivons à La Tranche-sur-Mer (je ferais bien une blague boulangère, mais pain point de ça ici).

Départ : La Barre-de-Monts (85550)  , Arrivée : La Tranche-sur-Mer (85360)
Distance parcourue : 124,95 km (tout ça avec un petit déjeuner correct, un gros sandwich à midi et un tube de lait concentré à partager à deux, quand on vous dit qu’on était affamés…)

Jour 6, La mer, qu’on voit danser…

Aujourd’hui, on quitte la Loire (on y dormait trop), et on arrive à … la mer (pour amateurs de café)!!!

Globalement sur la journée, beaucoup de petites routes très sympathiques et agréables à rouler, majoritairement bitumées. Mention spéciale à la piste entre Paimboeuf (où nous avons acheté du pain …mais pas de bœuf) et Saint-Nazaire, faite de sable compact, qui aurait été parfaite si elle n’avait pas été semée de rigoles (qu’est-ce qu’on se marre), plutôt dangereuses (mais les meilleures blagues demandent une chute, non? Désolé, ça sera pour une autre fois).

Nous avons par ailleurs croisé de nombreux (12) groupes qui avaient l’air de faire de la rando à vélo également, mais qui allaient dans l’autre sens (nous n’avons compté que ceux avec bagages).

Dans les coïncidences du jour, après être passés à Le Pèlerin avant-hier, nous sommes passés par L’Ermitage aujourd’hui.

Une fois l’estuaire passé (assez hideux par ailleurs, la rive Nord est truffée de grands édifices portuaires/industriels, c’était plus intéressant de regarder la route), on voit la végétation radicalement changer, depuis les feuillus vers les pins (j’ai déjà fait une blague sur le pain, je vais arrêter là).

Dès notre entrée en Vendée, la ballade est devenue ventée (à peine 5mn après notre entrée, ça ne peut pas être une coïncidence), mais c’était très raisonnable. Après avoir exploré au gré de la véloroute un certain nombre de petites routes très sympathiques, bordés notamment d’un champ d’éoliennes (dont les numéros de séries n’étaient pas dans l’ordre, très perturbant), nous avons décidé de nous arrêter dans un patelin que la famille de Benoît connaît très bien (de nom), au moins du côté paternel, à savoir La Barre-de-Monts (pour les autres, c’est très proches d’un haut lieu de vacances familiales depuis quelques décennies).

Comme après notre précédent gros jour de vélo, nous avons été accueillis par pas mal de moustiques (le nom de Camping des Marais aurait dû nous mettre la puce (le moustique!) à l’oreille).
Autant j’avais parlé d’un score de 15-16 la dernière fois, autant là les victimes s’élèvent à au moins 50 (dont au moins deux doublés, deux morts d’un coup), c’est hallucinant.

Sur ce, il est l’heure d’aller chasser tous les énergumènes qui se seraient cachés dans la tente…

Départ : Le Migron (44320), Arrivée : La Barre-de-Monts (85550)
Distance parcourue : 102,53km

Jour 5, Farniente

Qui veut voyager loin ménage sa monture, donc comme nous l’avions prévu, après deux jours de vélo, c’est la journée de pause pour recharger les batteries (c’est pas une expression, on a une vraie batterie d’appoint pour nos téléphones, liseuses et autres GPS, Caro a pensé à tout).

La soirée précédente a notablement été passée en discussions avec un autre vélo-randonneur qui avait de besoin de parler à des gens (c’est l’inconvénient quand on voyage seul pendant 10 jours, il paraît que parler tout seul c’est pas drôle). Ce fameux randonneur nous a donc appris que le métier de prof était voué à disparaître, à cause des cours en ligne, alias MOOC (dommage Benoît), ainsi que le métier d’assureur, à cause des Big Data (dommage Caro). Benoît n’a pas osé lui dire qu’avec les progrès de l’analyse d’images, son métier de radiologue risquait de ne pas faire long feu lui non plus à ce rythme, restons civilisés tout de même.

Le lendemain (aujourd’hui donc, pas évident de suivre avec tous ces flash-backs), sous un délicieux soleil, quand l’un entretient les vélos, l’autre fait la lessive (voir la photo). Si vous pensez que l’un est Benoît et l’autre Caro, pas de bol (bienvenue au 21ème siècle 😀 ).

Sinon pendant le reste de la journée, Benoît s’est écouté pousser la barbe (avant de se raser), tandis que Caro n’a pas bougé d’un poil (avant de s’épiler … ou pas, ça serait vraiment trop symétrique).

Je ne sais pas trop si cette blague était rasante ou poilante (voire désopilante), mais il va falloir t’en contenter pour la journée, cher-ère lecteur-rice, car ici s’arrêtent les élucubrations quotidiennes…

Jour 4, Dans les prisons de Nantes…

Aujourd’hui, après s’être levés à ⏹⏹h⏹⏹ (j’ai censuré, c’était indécent pour ceux qui travaillent), fini le canal de Nantes à Brest, qui avait constitué la majorité de notre trajet de la veille (indice, le canal s’arrête à Nantes…)

Du coup, le gros morceau de la journée consiste en la traversée de Nantes, que le site de la Vélodyssée rapporte comme étant pénible, la signalétique étant assez chaotique et incomplète.

L’entrée à Nantes, sur les berges de l’Erdre (je ne me ferai jamais à ce nom, autant de R que de voyelles…), est plutôt sympathique et bien fléchée, nous faisant dire que le site exagère probablement.
Las, le site avait raison, le centre ville a été un calvaire à traverser, la signalétique si présente auparavant a complètement disparu avant un gros axe partagé par les piétons et les trams, qu’il a fallu traverser tant bien que mal, et il a fallu ensuite retrouver la piste grâce à une carte approximative et à nos fidèles téléphones, en passant par une zone industrielle périphérique (nous connaissons désormais l’emplacement d’un des entrepôts de stockage de Bricorama à Nantes, utile n’est-ce pas?).

Tout ça pour dire qu’à Nantes, on préfère les aéroports aux pistes cyclables (ah mince, on avait dit pas de politique, désolé -_-‘ ).

L’autre grosse difficulté de la journée a été de suivre la véloroute. Globalement bien  fléchée, elle fait cependant prendre beaucoup de détours, de virages, de passages par des zones sans trop de visibilité, ce qui impose un rythme prudent et plutôt lent (pour pouvoir gérer un stop après un virage sans visibilité au milieu d’une belle descente par exemple)…

Les quelques passages sympathiques (voir la photo), peuvent déboucher sur des quartiers pavillonnaires au moindre tournant, c’est déroutant…
A noter un passage avec une bonne descente, sur un chemin étroit, complètement entouré par des arbres, on se serait cru dans un toboggan aquatique. Un peu grisant (mais appétissant), surtout pour Benoît qui, ayant plus l’habitude des VTTs, a l’impression qu’il va perdre le contrôle à chaque instant. Caro quant à elle maîtrise plus ce genre de vélos, quitte à tiquer à chaque gravier sous les roues, ce qui laisse Benoît assez indifférent…

Pour pouvoir trouver notre rythme, nous avons été sauvés par quelques canaux (de sauvetage donc), qui ont fourni de belles lignes droites et des occasions d’avancer un peu, notamment sur la fin, pour arriver à notre étape du jour.

Le soir il fait moins froid, malgré la présence de nombreux canards.

Départ : Nort-sur-Erdre (44390), Arrivée : Le Migron (44320) (je ne sais pas si ces canards sont migrateurs, mais ils sont mignons)
Distance parcourue : 78,53km

Jour 3 : Véloroute !!

Aujourd’hui on prend des bonnes résolutions, et on publie l’article directement le bon jour (double ration de blog au dîner ce soir du coup)!!

Après une nuit toujours fraiche, mais cette fois anticipée et préparée, il est temps d’arrêter de se tourner les pouces, et de commencer ce qui était prévu de base, à savoir faire du vélo (on en aurait presque oublié que c’était le but, à la base)…

Debout aux aurores à 9 heures, un peu rouillés, mais motivés.
Départ vers 10h15, le temps de se familiariser avec le rangement des sacs des carrioles (c’est qu’ils en contiennent du volume et du bazar ces sacs), direction Redon.

Après avoir eu des hauts et des bas (des collines en fait, mais c’est moins dramatique dit comme ça), on arrive en ville.
Après un bref passage à un magasin de vélo pour refaire le plein de matériel (chambres à air et pneus pour ceux qui suivent), nous voilà arrivés à la Véloroute Européenne n°1 (youpi!!!!!!!), aussi appelée Vélodyssée sur son tronçon français (la photo de ce jour montre notre toute première borne, grand moment d’émotion).

A partir de là, une certaine forme de routine s’installe, la route est droite, le soleil présent, et après un rapide casse-croûte nous sommes partis.
Il semblerait que ledit casse-croûte ait été insuffisant, car nous avons avalé une quantité tout à fait respectable de kilomètres (presque 70) entre 15h et 19h, pauses incluses.

Les kilomètres se suivent et se ressemblent, nous croisons beaucoup de pécheurs (pas un seul ne pense à attraper quelque chose devant nous, ils auraient pu penser à nos photos quand même), mais sinon la route est quasi déserte, il paraît que les gens normaux ne sont pas sur les routes en ce moment.

Après donc une bonne journée satisfaisante, nous arrivons à Nort-sur-Erdre (le nombre de R rend ce patelin très difficile à prononcer, je me demande comment s’appellent les habitants), où nous nous arrêtons pour la nuit.

Nombre de moustiques tués : 15 16

Départ : Saint Just (35550), Arrivée : Nort-sur-Erdre (44390)
Distance parcourue : 98,06km (franchement on aurait pu faire 2 km de plus pour la forme, mais non, on ne fait pas attendre les moustiques BZZzz_            paix à son âme)

Jour 2, Repos/Réparation

Après les émotions de la veille, nous avons décidé de rester un jour complet au camping pour évaluer la situation, d’autant que, sur la dizaine de degrés qui ne faisaient pas les malins la veille (dans ce blog, on fait référence aux articles passés, va falloir suivre les cocos), seuls trois ou quatre nous ont tenu compagnie pendant la nuit.
Benoît a donc (re?)découvert la joie de dormir avec chaussettes et pull, avec un sac de couchage complètement fermé! Il faisait pas le fier (c’est dans la tête qu’il disait)…

Apparemment, les vélos avaient pas mal souffert la veille, donc nous avons passé une bonne partie de la journée à les nettoyer et les entretenir au mieux. La chambre à air de Benoît qui avait été changée la veille était déjà morte (apparemment, pas de la bonne taille), ainsi que le pneu par dessus (bien vu Caro), partiellement déchiré (quand on vous dit que les vélos avaient pas aimé le temps de la veille).
Benoît a appris au passage qu’il ne fallait pas mettre les doigts dans les freins à disque lorsque la roue est en mouvement (un joli pinçon sur le doigt), on risque de se faire pincer très fort…

La photo montre la suite un peu détente de la journée, avec Caro qui apprend comment marche son compteur/GPS (au passage, elles sont belles nos chaises, non?), pendant que Benoît écrivait l’article de la veille.

Sur ce, il est l’heure d’aller dormir, il paraît que les trois-quatre lurons de veille sont de nouveau attendus…