Jours 61 et 62, Sous le charme (mais non, pas l’arbre…)

HA! Deux en un aujourd’hui.

La journée de fous que nous avions fait avant-hier avait en fait un but précis : nous permettre de buller pendant deux jours à Vienne.

Du coup pour le jour 61, il ne s’est pas passé grand-chose (en plus c’était dimanche, donc comme pas un magasin n’était ouvert dans le coin, on ne s’est pas vraiment éloignés des tentes, pas grand-chose à raconter).

Aujourd’hui, on avait décidé de passer un peu de temps en ville, d’autant que les vélos avaient besoin d’un peu de réparation professionnelle (on a beau en prendre soin, après 4500km, il faut une révision (et là je me rends compte qu’on n’a pas annoncé les 4000km. Bon, c’est fait)).

Du coup on part en ville. Le camping étant en périphérie de ville, il nous faut entrer en ville (et Google Maps semble nous indiquer de prendre un pont autoroutier, du coup on appréhende un peu), ce qui d’expérience n’est jamais très agréable. Bon, comme on est parfaits on ne se trompe jamais … sauf là. Vienne est exceptionnellement équipée en pistes cyclables. Le fameux pont autoroutier à côté du camping? On  l’a pris. Par en dessous (ils ont suspendu un pont cyclable sous le pont routier, incroyable. Pour passer l’autre bras du Danube, cette fois la piste cyclable est collée sur les parois du pont routier, et pour y accéder, on prend un chemin en colimaçon, à la manière de ce qu’on peut trouver dans les parking à plusieurs étages. Benoît est sous le charme.

De manière générale, toutes les rues ont (au moins) une piste cyclable sur le côté, ce qui fait que l’entrée en ville est très agréable (notamment le passage dans un parc sur plusieurs kilomètres, une bonne manière de commencer la journée). Bon, on s’est cassé les dents sur le premier magasin de réparation de vélo qu’on avant cherché, qui ne pouvait faire les réparations que pour mercredi (un peu tard pour nous). Du coup on a trouvé un petit magasin excentré, et là c’était au tour de Caro d’être sous le charme : c’était une femme qui nous a pris en charge, et réparé les vélos (21ème siècle, quand tu nous tiens).

Le temps que les réparations se fassent, on est allés dans un petit bistro pour déjeuner avec des plats vaguement typiques et locaux (arrosés d’un Spritzer, du vin blanc coupé à l’eau pétillante).

Une fois les vélos récupérés (Benoît est soulagé que son allemand hésitant sur le vocabulaire technique ait été suffisant), nous faisons un petit tour en ville (on prend des photos de cathédrales, la base quoi…). En milieu d’après-midi, nous faisons ce que nous n’aurions jamais cru faire, sur les conseils d’un ami autrichien : nous visitons un cimetière. Visiblement au 19ème, Vienne a construit un énorme cimetière, anticipant une croissance importante de la population (en tant que capitale de l’empire austro-hongrois) qui ne viendra jamais, à cause de la première guerre mondiale (merci Wikipédia). Du coup ils ont un énorme cimetière, rempli de célébrités (notamment musicales, dans un carré de 10m par 10 y’a Beethoven, Brahms, Strauss, une statue hommage à Mozart, etc…). On ne s’étendra pas sur cette visite, mais c’était atypique et assez reposant.

Du coup, contrairement au temps on est frais, et prêts à changer de pays (objectif République Tchèque demain).

Tschüss !!

2 réponses sur “Jours 61 et 62, Sous le charme (mais non, pas l’arbre…)”

  1. Bon ben y’a pas, ça donne envie toutes ces pistes cyclables et ces villes bike friendly ….
    le coup du pont cyclable suspendu en dessous du pont, ça c’est pas mal !
    et bravo pour les exploits d’hier, le gars à 170 km/j est presque battu !

    1. En pondérant avec le dénivelé positif -et en bidouillant un peu- je pense qu’on y est (quand on a besoin de résultats, on les crée)…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *