Bon, en vrai, la question est évidemment rhétorique (peut-on écrire un article de blog sans un minimum de souffle de vie?)…
Bref, Wacken nous a bien épuisé, à coups de nuits trop courtes de et de trop mauvaise qualité (projecteurs éclairant le camping, et musique forte omniprésente). Du coup le réveil du matin a été difficile, on n’était vraiment pas trop dans notre assiette.
Et la journée est longue, on a prévu 142km de vélo, ce n’est pas rien !!
Nous quittons Wacken par une petite route (indiquée par le GPS), tranquille, et surtout loin des files de voitures quittant le lieu (80 000 personnes, ça fait beaucoup de voitures). Au détour d’une route plus importante, nous retrouvons la masse des voitures de festivaliers, ayant une destination commune : le ferry sur l’Elbe. Et il y a de l’attente (ça doit être déconcertant de passer de la tente à l’attente), une bonne centaine de voitures attendent de pouvoir traverser le fleuve. En tant que cyclistes, nous passons par la piste cyclable à côté, et dépassons tout ce beau monde (ça rappelle à Benoît des bons souvenirs de déplacements à vélo pour aller travailler, dépassant toutes les voitures embouteillées). Le ferry va suffisamment vite pour que le GPS de Caro enregistre un mouvement, donc nous boostons nos statistiques de la journée à moindre frais…
L’après-midi est calme. Un petit vent légèrement derrière, majoritairement de côté. Des pistes cyclables sur des routes interminables. Heureusement que le trajet n’est pas compliqué, car nous ne sommes pas à un niveau d’attention extrême…
Nous arrivons le soir à notre étape, juste après un second ferry, à côté de Brème. Nous arrivons relativement tard, et le temps de nous installer, de manger et de raconter nos aventures métalliques, l’énergie nous manque pour écrire le présent article (parution le lendemain!!).
Départ : Wacken (ALL, 25596) , Arrivée : Berne (ALL, 27804)
Distance parcourue : 146,23km (557m positifs) en incluant les ferrys…
Ben, 142 km malgré la tête dans le pâté faut quand même le faire ! Bravo à vous !
Bah, les allemands étant plutôt pas trop mauvais en charcuterie, il y a pire destin que d’avoir la tête dans le pâté en Allemagne !!