Jours 90-95, Wacken : de la musique

Et bien oui, à Wacken, il n’y avait pas que des gens à rencontrer, il y avait aussi de la musique (incroyable pour un festival de métal, non?). Il y avait même beaucoup de très bons groupes, presque trop en fait. Le vendredi, deuxième jour de festival officiel, Benoît avait concocté un planning avec presque pas de pause entre 11h du matin, et 1h30 du matin !!! Trop de bon groupes on vous dit…

Nous aurons majoritairement écouté des groupes de métal folk, au son de flutes, accordéons et autres instruments médiévaux (oui oui, des guitares électriques et de la batterie aussi, c’est du métal tout de même), en bonne partie d’après les conseils de notre compagnon allemand (le prof) pour les petits groupes allemands inconnus en dehors des frontières. Cela permet de découvrir des groupes étonnants, comme un par exemple qui s’appelle d’Artagnan, a un chanteur tout droit sorti d’un livre de Dumas, et chante … en allemand (à part un mot ou deux en français de temps en temps : en garde !!).

C’est intéressant de voir comment l’espace est organisé aussi : il y a trois scènes principales, avec une capacité d’environ 50000 personnes (potentiellement plus, si on voit les écrans de loin, en dehors de la zone officielle), et 4 scènes secondaires, avec une capacité d’à peine un millier de spectateurs chacune. C’est une différence énorme, qui fait que l’ambiance sur les scènes secondaires n’a rien à voir avec celle sur les scènes principales.
C’est d’une certaine manière plus intime, mais il est plus difficile de créer une grosse dynamique (comparable à ce qu’on peut voir sur les scènes principales, où chaque intervention d’un membre du groupe déclenche un boucan de hurlements et d’applaudissements). On ne peut s’empêcher de plaindre un groupe qui jouerait sur une scène secondaire en même temps qu’une grosse tête d’affiche.

Nous avons de notre côté navigué entre scènes principales et scènes secondaire, entre découvertes de nouveaux groupes et plaisir certain à voir des groupes connus. Et nous n’avons absolument pas réussi à tenir le programme concocté par Benoît, fourbus que nous étions en soirée, et incapables d’assister aux derniers concerts de chaque soirée.

Si la fin du festival est source d’une certaine tristesse, nous avons hâte de revenir à un rythme de sommeil un peu plus calme, avec une tente qui ne soit pas baignée de la lumière des projecteurs du champ de tentes, ni entourée du brouhaha permanent.

2 réponses sur “Jours 90-95, Wacken : de la musique”

  1. 5 jours de métal, vous êtes fou
    Vous vivez à 200% la vie, c est chouette d avoir oser cette aventure, enorme respect. Croquer la vie jeunesse, c est tellement bon.

    1. Pour être honnêtes, c’étaient plutôt 4 jours de métal, et 1 jour et demie d’apéros/rencontres…
      Et d’après ce qu’on a vu, y’a pas de limite d’âge pour faire ce genre de festival, tu pourrais le faire toi aussi (on a même vu des gens venir en famille, il suffit d’avoir des bons casques anti-bruit pour les mômes !!)

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